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Frégates à la Grèce : le contrat franco-grec est "signé" assurent Paris et Athènes

Frégates à la Grèce : le contrat franco-grec est "signé" selon la France

Frégates à la Grèce : le contrat franco-grec est "signé" selon la France - HO © 2019 AFP

Trois frégates de défense et d'intervention doivent être construites en France par Naval Group, à Lorient pour être livrées à la marine grecque en 2025 et 2026. Ces dernières heures, Washington a tenté de concurrencer la France.

Le contrat "vient d'être signé", assure le ministère des Armées, ce samedi. Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ont conclu fin septembre un accord pour la fourniture à la Grèce de trois frégates de défense et d'intervention pour quelque 3 milliards d'euros. Une information confirmée par Athènes : "L'accord gréco-français est en vigueur et sera poursuivi. Cela a été fait au plus haut niveau possible. Le Premier ministre grec l'a annoncé lui-même", affirme une source au sein du ministère grec de la Défense.

Des questions sur ce contrat se posaient depuis hier : le gouvernement américain a donné son feu vert à une possible vente à la Grèce de quatre frégates, entrant en concurrence avec Paris.

L'offre américaine est "caduque" selon la France. "Depuis qu'on est en discussion avec les Grecs, l'offre américaine n'est plus sur la table (..) Par ailleurs on a signé le contrat avec les Grecs. Il a été paraphé il y a quelques jours", a déclaré le ministère des Armées.

De quoi éviter une nouvelle crise diplomatique. Washington et Paris s'étaient affrontés après que les Etats-Unis ont torpillé un méga-contrat de sous-marins français à la marine australienne.

Cette fois, Paris a assuré avoir été informé cette fois de l'annonce américaine et en a relativisé la portée. "Les Américains nous avaient prévenu que cette annonce allait sortir", précise le ministère des Armées. "Ils nous ont écrit, nous ont dit 'au titre de nos bonnes relations, suite au problème AUKUS, on vous prévient'. Il n'y a pas de velléité d'aller plus loin", précise-t-on à Paris.

S.A avec AFP