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Chimie: l'entreprise hongroise Borsodchem seule en lice pour racheter Vencorex

Le site de Vencorex à Pont-de-Claix, près de Grenoble, en Isère.

Le site de Vencorex à Pont-de-Claix, près de Grenoble, en Isère. - Vencorex

Ce sous-traitant critique de l'industrie chimique, installé près de Grenoble, est en redressement judiciaire depuis septembre.

C'est la douche froide pour Vencorex. Malgré les nombreuses visites effectuées ces derniers jours par de potentiels repreneurs, une seule offre a été déposée. Selon nos informations, il s'agit du groupe chimique hongrois Borsodchem, une filiale du groupe chinois Wanhua. Une offre qui doit à présent être étudiée en détail.

L'entreprise Vencorex est en redressement judiciaire depuis le mois de septembre, pour une période de six mois. 450 emplois sont en jeu. L'usine Vencorex de Saint-Claix, près de Grenoble, est un sous-traitant critique de l'industrie chimique. Elle produit des isocyanates, substances utilisées comme durcisseurs pour les peintures ou les vernis.

Arkema reste à l'affût

Elle produit aussi des sels pour approvisionner certains grands groupes chimiques français comme Arkema ou Engie et même les entreprises du spatial, durement touchées par la crise du Covid, la hausse du coût de l'énergie, des matières premières, la concurrence chinoise…

L'actionnaire actuel de Vencorex, le thaïlandais PTT Glibal Chemical, a décidé d'arrêter les frais. Il assurera les dépenses courantes jusqu'à la fin de l'année.

Selon nos informations, le chimiste Arkema n’a pas déposé d’offre mais reste intéressé pour reprendre l'activité sels. D'ailleurs, hasard du calendrier, son patron Thierry Le Hénaff doit rencontrer mercredi Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie.

Jean-Baptiste Huet Journaliste BFM Business