Forte accélération de la croissance de l'activité du secteur privé en février

L’Indice Flash PMI d'IHS Markit s’est redressé à 57,4 en février (52,7 en janvier), plus haut de 8 mois. Il s'agit de sa plus forte croissance depuis juin dernier.

En février, les voyants de l'activité privée en France étaient au vert. Après un net tassement à 52,7 en janvier, dû au variant Omicron du Covid-19, l'indicateur Flash PMI d'IHS markit s'est établi à 57,4 en février, notamment grâce à un renforcement de la demande et malgré des perturbations persistantes sur les chaînes d'approvisionnement.

Rappelons qu'un indice inférieur à 50 marque une contraction de l'activité, au-dessus de 50, l'activité est en expension.

Précisément, l’Indice Flash dans les services s’est redressé à 57,9 en février (53,1 en janvier), plus haut de 49 mois, celui de la Production Manufacturière s’est redressé à 55,0 en février (50,9 en janvier), plus haut de 7 mois. L’Indice de l’Industrie Manufacturière s’est redressé à 57,6 en février (55,5 en janvier), plus haut de 7 mois.

Poursuite probable de cette croissance

"Après un tassement de la croissance en janvier, les données PMI Flash ont indiqué un rebond de l’activité globale dans le secteur privé français, le taux d’expansion s’étant redressé en février pour afficher un niveau élevé, reflétant une accélération de la croissance dans le secteur manufacturier et dans celui des services" peut-on lire dans le communiqué.

"La situation sanitaire ayant commencé à s’améliorer en France, les niveaux d’activité devraient continuer à progresser tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services. Les répondants à l’enquête ont en effet signalé un renforcement de la confiance au cours du mois, les perspectives de croissance des entreprises contribuant à un raffermissement général de la demande" commente Joe Hayes, Senior Economist à IHS Markit.

"L’année 2022 risque toutefois de se dérouler sous le signe de l’inflation et des tensions d’approvisionnement. Les données PMI continuent en effet de signaler un allongement marqué des délais de livraison des fournisseurs ainsi qu’une forte augmentation des coûts. Une gestion macroéconomique prudente sera toutefois nécessaire pour parvenir à réduire les tensions d’approvisionnement sans compromettre le niveau de la demande" poursuit-il.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business