Grève chez Esso: la direction propose "des avancées significatives", deux syndicats acceptent

Esso a annoncé ce lundi que "deux organisations syndicales majoritaires", le CFE-CGC et la CFDT, sont signataires de l'accord salarial proposé par la direction". "La direction d'Esso crée les conditions qui devraient permettre le redémarrage de ses raffineries en proposant des avancées significatives", ajoute la compagnie pétrolière dans un communiqué.
A l'appel du gouvernement, Esso a réuni plus tôt dans la journée les quatre organisations syndicales représentatives du personnel pour tenter de mettre fin au mouvement social pour les salaires qui paralyse les deux raffineries du groupe depuis le 21 septembre.
Au cours de cette réunion, le direction a confirmé le maintien "du projet d'accord salarial amélioré formulé le 26 septembre: enveloppe salariale de 6,5 % en 2023 accompagnée d’une prime de partage de la valeur de 3000 euros". Elle a également proposé l'attribution "d'une prime ponctuelle à la mobilité et aux transports" pour 2023 afin d'aider les salariés à "faire face à l'augmentation des prix des carburants".
Esso "demande un déblocage de ses sites de production"
"Deux organisations syndicales, la CFE-CGC et la CFDT, qui représentent à elles-deux la majorité du personnel de l’entreprise, ont indiqué qu’elles sont signataires de l’accord proposé. Dans ces circonstances inhabituelles, la direction remercie les signataires pour leur esprit constructif et leur engagement", indique Esso dans un communiqué.
Dès lors, la direction du groupe "demande un déblocage de ses sites de production afin de permettre les conditions d'un redémarrage en sécurité des installations et des expéditions de produits".