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Vie de bureau

Les conversations téléphoniques privées, une plaie pour les collègues de bureau

12% des femmes ne supportent pas d'entendre les conversations privées de leurs collègues, contre 29% des hommes.

12% des femmes ne supportent pas d'entendre les conversations privées de leurs collègues, contre 29% des hommes. - Blackstarvide-Pixbay-CC

La cohabitation avec ses collègues n'est pas toujours évidente. Près de 7 salariés sur 10 estiment que dans leur équipe, certaines personnes ont un comportement gênant. Râleries, éructations et odeurs sont les nuisances les plus souvent citées.

Le travail en équipe a un côté stimulant… mais il peut aussi s'avérer pénible. Car les voisins de bureau peuvent avoir des petites manies qui tapent sur les nerfs ! 66% des salariés déclarent travailler avec des collèges gênants, selon un sondage réalisé par Qapa. Les femmes sont plus tatillonnes, car elles sont 71% à l'affirmer contre seulement 62% des hommes.

Mais quels sont les comportements qui horripilent le plus les salariés ? Les discussions téléphoniques privées arrivent en tête de liste, puisque 21% des sondés trouvent cela gênant. Il y a une nette différence d'appréciation selon le sexe : 12% des femmes ne supportent pas cette habitude de leurs collègues, contre 29% des hommes. Ces derniers sont aussi très perturbés par les collègues qui se livrent sans cesse à un monologue (25%), alors que seules 6% des femmes dénoncent ce défaut.

Les bruits corporels figurent aussi dans le top des comportements horripilants, avec 20% des salariés qui ne supportent pas les quintes de toux, les gaz et les éructations de leurs voisins d'open space. Les femmes sont les plus intransigeantes, puisque cela gêne 28% d'entre-elles, contre 11% des hommes.

Les plaintes et les râleries sont aussi jugées pénibles par 20% des sondés, et perturbent la sérénité des femmes (20%), comme des hommes (19%).

Difficile d'en parler au fauteur de troubles

Les odeurs corporelles sont une autre nuisance de la vie en collectivité. Mais ce sont de loin les femmes qui en sont les plus gênées (30%), alors que les hommes ont un odorat moins sensible puisque seulement 4% d'entre eux sont perturbés par ces nuisances olfactives.

Mais même si les Français sont perturbés par leur entourage de bureau, peu osent en faire part au fauteur de trouble. Moins de 5% des sondés sont capables de faire remarquer à son collègue que ses tocs sont gênants, et seuls 12% sont capables de recadrer un collègue qui a fait des remarques inappropriées ou déplacées.

Etonnamment, ils sont plus courageux pour le sujet très personnel des bruits corporels (21%), avec un net avantage pour les femmes (26% contre 15% des hommes). Ou encore pour faire cesser ce collègue qui parle en boucle, 19% sont prêts à lui dire, avec cette fois bien plus d'audace chez les hommes (29% contre 8% des femmes) qui sont, rappelons-le, les plus exaspérés par ce comportement.

C.C.