Coronavirus: qui peut sortir pour aller travailler?

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Dans son discours, Christophe Castaner a parlé explicitement de "confinement" pour lutter contre la propagation du coronavirus et a intimé aux Français de "rester chez eux". Sauf exceptions, comme pour aller faire ses courses, pour motifs de santé, pour les déplacements au motif familial impérieux. Le ministre a également cité les déplacements entre le domicile et le lieu de travail lorsque ces derniers sont indispensables pour des activités "ne pouvant être interrompues ni organisées sous forme de télétravail".
Evidemment, les professions essentielles à l’activité du pays sont donc exclues de ces restrictions. Les médecins, infirmières, pharmaciens sont les exemples qui viennent en premier à l’esprit, mais il y a aussi tous ceux qui travaillent dans les transports routiers, très sollicités pour approvisionner les supermarchés, ou encore les transports en commun. Ainsi que les commerçants qui ont encore le droit d'ouvrir.
Des cartes professionnelles comme laisser-passer
Les secteurs essentiels comme l’énergie ou l’eau ont eux aussi besoin de mobiliser leur personnel qui pourra donc venir sur place. Tout comme les usines qui ne peuvent se permettre de se mettre à l’arrêt.
Des contrôles vont être mis en place, et les Français devront pouvoir être en mesure de justifier leurs déplacements grâce à une attestation sur l’honneur indiquant le motif de son déplacement. Les employeurs doivent aussi fournir un certificat indiquant la nécessité d’avoir son salarié présent sur place.
Des cartes professionnelles peuvent aussi servir de laisser-passer. Le ministre a cité la carte de presse, mais par exemple la carte de cheminots pourra tout aussi bien permettre à son détenteur de parvenir jusqu’à son lieu de travail.
Pour tous les professionnels qui ne peuvent avoir recours au télétravail, et sont donc dans l’impossibilité d’exercer leur métier, des mesures de chômage partiel ont été mise en place leur permettant d’avoir 80% de leur salaire, avec prise en charge par le gouvernement. Muriel Penicaud, ministre du travail, a annoncé par exemple que ce dispositif était étendu aux assistantes maternelles et aux emplois à domicile.