"Toutes nos dépenses seront financées": Lucie Castets donne à nouveau sa priorité aux services publics

Lucie Castets, désignée comme potentielle Première ministre par les partis du NFP a rappelé son engagement en faveur des services publics. Elle a aussi confirmé que les dépenses du programme ne seraient pas financées par la création de nouveaux déficits.

Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre, a à nouveau détaillé pour BFMTV ses priorités économiques dans la perspective d'une future cohabitation. Première des priorités: le rétablissement de "services publics d'excellence" notamment dans les domaines de l'éducation ou de la santé. Elle a pointé les urgences actuelles en cette fin du mois d'août.

"À 10 jours de la rentrée scolaire les gens se demandent concrètement si leur enfant aura un prof devant lui dans la classe. On a des services d'urgence par exemple à Laval qui ont fermé 22 nuits pendant l'été", a déploré la candidate.

Dans cette veine, elle a aussi dénoncé le discours du Rassemblement national qui ambitionne de "restaurer l'âge d'or des services publics". Lucie Castets y voit au contraire une réduction attendue des financements, "des services publics qui trient, les étrangers et les citoyens (...) à rebours de la logique universelle de services publics", et le risque de vouloir tailler dans les effectifs des agents publics.

"Toutes nos dépenses seront financées"

Sur la question du financement des dépenses prévues par le programme du Nouveau Front populaire, la candidate au poste affirme: "Toutes nos dépenses à l'inverse du gouvernement sortant seront financées, on va aller chercher des recettes."

On ne va pas financer nos dépenses par la création de nouveaux déficits."

Questionnée sur sa capacité à tenir ce cap d'équilibre budgétaire, au vu de son poste actuel de directrice des finances et des achats de la Ville de Paris, Lucie Castets a défendu le bilan de la collectivité. Elle a rappelé que les collectivités ne peuvent recourir à la dette pour financer leur fonctionnement. Elles empruntent pour financer de l'investissement "productif", notamment en faveur de la transition écologique.

Marine Landau