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Gérald Darmanin: "Je prend le pari qu'il n'y aura pas de bug d'ampleur" sur le prélèvement à la source

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Le ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, s'est dit prêt à parier qu'aucun bug d'ampleur n'émaillerait l'instauration du prélèvement à la source, et qu'il occasionnerait moins d'erreurs que le système actuel.

L'impôt à la source, c'est "simple comme bonjour", a estimé le ministre de l'Action et des comptes publics ce jeudi sur BFMTV, arguant que ça se fait partout en Europe.

Concernant d'éventuels dysfonctionnements lors de la mise en place du dispositif, "Il se peut qu'il y ait en janvier, en février, voir tout au long de l'année quelques petits bugs individuel", a admis Gérald Darmanin. "Mais je prends le pari avec vous que non seulement il n'y aura pas de bug d'ampleur, mais qu'en plus devant le professionnalisme des agents des Finances publics, et parce que nous préparons bien la réforme, il y aura de moins en moins de ces petites erreurs".

Moins à rembourser

Le fisc reçoit actuellement 2 millions de réclamations sur l'impôt sur le revenu, ce qui représente moins d'1% des contribuables, a souligné Gérald Darmanin. Les finances publiques leur ont remboursé en moyenne 1200 euros par personne cette année, a ajouté le ministre qui se dit convaincu que "ce sera beaucoup moins avec l'impôt à la source parce que ce sera plus simple".

Concernant les entreprises qui réclament une subvention pour mettre en place ce nouveau système, Gérald Darmanin a estimé que "ce n'est pas raisonnable. Lorsqu'on est une entreprise, on demande de baisser les impôts. Ce que nous allons faire. Si on fait toujours des subventions, on ne peut pas baisser les impôts". Il dit toutefois avoir "écouté les demandes des petites entreprises" en permettant à celles de moins de 20 salariés de déléguer gratuitement à l'Urssaf le prélèvement à la source pour leurs salariés.

N.G.