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Stationnement payant des scooters et motos: la mairie de Paris a étudié la question

Depuis 2014, Paris compte 6000 places de stationnement supplémentaires pour les deux roues.

Depuis 2014, Paris compte 6000 places de stationnement supplémentaires pour les deux roues. - FRANCOIS GUILLOT - AFP

La direction de la voirie de la capitale a réalisé une étude sur le stationnement payant des deux roues motorisés. Le débat risque de ressortir lors des municipales de 2020.

Les motards devront-ils bientôt payer pour se garer dans Paris? La direction de la voirie de la mairie a réalisé une étude sur le sujet cet automne, que s'est procuré Le Parisien. L'idée serait de mettre fin au stationnement "ventouse", autrement dit des deux roues motorisés laissés trop longtemps sur une place.

Dans le détail, après 9 heures de stationnement, le prix du stationnement serait de 1,50 euros par quart d'heure dans le centre de la capitale et 1 euro en périphérie. Après la onzième heure, les tarifs passent respectivement à 3 et 2 euros. L'amende en cas de non-paiement s'élèverait à 18 euros dans le centre et de 12 euros en périphérie. Pour se garer dans leur quartier, les résidents devraient prendre une carte de stationnement, d'un coût de 45 euros pour un an ou 90 euros pour 3 ans.

Hidalgo s'y opposent, pas les écologistes

Il y a très peu de chances que ce dispositif soit mis en place avant 2020. Parmi ses promesses de campagne, Anne Hidalgo avait assuré qu'elle ne ferait pas payer le stationnement des deux roues. La maire envisagerait-elle de changer d'avis pour après 2020? Son entourage dément formellement cette hypothèse, selon le quotidien.

En revanche, les élus écologistes ne sont pas opposés à l'idée, dans une perspective d'inciter les conducteurs de motos et scooters à se reporter vers d'autres modes de transport moins polluants.

Depuis 2014, la mairie de Paris a ouvert 6000 places supplémentaires pour les deux roues. En cas de stationnement illégal, les motards s'exposent à une amende de 35 euros. Près de 124.000 verbalisations ont été faites cette année et plus de 34.000 véhicules ont été emmenés à la fourrière.

Jean-Christophe Catalon