L'État français ne sait toujours pas quelles charges pèsent sur Carlos Ghosn
Invité de BFM Politique ce dimanche, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a indiqué que Renault et l'État français ne disposaient toujours pas d'éléments sur les charges qui pèsent sur l'ex-dirigeant de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Carlos Ghosn, incarcéré au Japon depuis lundi, est accusé de fraude fiscale et de malversations financières. Il a été démis de ses fonctions de président ce jeudi.
Notre invité a par ailleurs estimé qu’il était préférable que les règles de gouvernance, qui prévoient que le président de l'alliance soit aussi celui de Renault, ne changent pas. Bruno Le Maire a aussi dit souhaiter un renforcement de l'alliance en respectant les participations croisées telles qu'elles sont aujourd'hui.
Un audit interne chez Renault
Le ministre a par ailleurs révélé que Renault a lancé un audit interne sur les rémunérations de Carlos Ghosn. "La nouvelle gouvernance de Renault a lancé un audit à la fois sur les questions de rémunération et les questions d'abus de bien social, pour vérifier qu'il n'y a rien eu de difficile, de délicat que nous puissions trouver" chez le constructeur automobile français, a déclaré Bruno Le Maire.