Souris mortes, matériel sale... Ce centre E. Leclerc contraint de fermer ses ateliers boulangerie et boucherie

Le préfet du Val d'Oise a prononcé la fermeture administrative des ateliers de boulangerie, boucherie, sandwicherie, rôtisserie et de préparation de sushis, de l’enseigne "E. Leclerc" du centre commercial du Parisis à Franconville.

Locaux sales et infestés de nuisibles, matériels et équipements sales et mal entretenus, bonnes pratiques d’hygiène non respectées. Il n'en a pas fallu plus au préfet du Val d'Oise pour prononcer une mesure de fermeture des ateliers de boulangerie, boucherie, sandwicherie, rôtisserie et de préparation de sushis, de l’enseigne "E. Leclerc" du centre commercial du Parisis à Franconville.

"Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, les ateliers concernés ont fait l’objet d’une fermeture", indique la préfecture sur son compte X en précisant que "cette mesure sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur".

Les photos publiées par les services du préfet ne laissent aucun doute sur l'état de ces installations alimentaires et les risques qu'elles soulèvent pour la santé des clients. On peut y voir des installations d'une saleté répugnante avec nuisibles morts et en état de décomposition dans des équipements de pâtisseries. Sur une autre image, on peut voir du pain frais en attente de cuisson stockée dans des placards truffés de moisissures ou des traces de moisis sur un plan de travail de boucherie.

Cette situation a été dévoilée par un signalement et un contrôle par les agents de la préfecture qui ont constaté la véracité des dires. La réouverture de ces commerces n'est pas planifiée, nous a précisé la préfecture du Val d'Oise.

"La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur".

99 établissements fermés dans le Val d'Oise

Cette préfecture s'est donné pour mission de traquer les établissements de restauration en délicatesse avec l'hygiène. Dans la plupart des cas, des photos sont publiées pour démontrer la situation.

"On est dans une société de l'image. En publiant des photos, il n'y a pas de contestation", indique à BFM Business la préfecture.

Ces publications sur les réseaux sociaux sont-elles légales? Sur ce point, la préfecture est claire.

"L'affichage sur la vitrine d'une fermeture administrative et ses raisons est prévu dans les textes. AU XXIe siècle, la vitrine, c'est les réseaux sociaux et pour les consommateurs, ça participe à la confiance".

Depuis le début de l'année, 99 établissements ont été fermés pour des raisons d'hygiène. En 2024, 1600 entreprises doivent être contrôlées, qu'il s'agisse de magasins de street food, de restaurants, de cuisine collective ou, comme c'est le cas, les ateliers de la grande distribution.

https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco