Notre-Dame: les produits dérivés pullulent sur les sites de vente en ligne

Le 18/04/2019 à 17h56

Un tee-shirt Notre-Dame - Capture d'écran EBay

Alors même que le feu n'était pas encore maîtrisé, des produits dérivés à l'effigie de la cathédrale ont été mis en vente dès lundi soir sur les sites de commerce en ligne par des internautes décidés à tirer profit du drame.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir les annonces se multiplier sur les sites de vente en ligne. L’incendie de Notre-Dame de Paris n’était pas encore maîtrisé lundi soir que mugs, tee-shirts, photos et autres accessoires à l'effigie de la célèbre cathédrale inondaient déjà les plateformes de e-commerce.

Comme repéré par Le Figaro, un tee-shirt illustrant l'édifice avec l’inscription "Notre-Dame de Paris" en bleu-blanc-rouge en provenance des États-Unis a été posté sur le site eBay dès 22h11 le soir du drame. Plusieurs tee-shirts de ce type ont été mis en vente sur le site. Même chose pour les photos de la cathédrale en flamme, les mugs, les accessoires, les puzzles…

Tee-shirt Notre-Dame © Capture d'écran EBay

Des annonces supprimées

Ce n’est pourtant pas faute d’empêcher ce type de commerce. Habituée des vendeurs qui cherchent à saisir la moindre opportunité, EBay supprime les produits apparus récemment sur sa plateforme: "Nous faisons la différence entre les annonces qui étaient déjà en ligne avant lundi soir, et les neuves, postées uniquement pour tirer profit du drame", assure au Parisien Delphine Dauba-Pantanacce, responsable juridique d’EBay.

Malgré tout, certains produits dérivés sont toujours visibles sur la plateforme où les tee-shirts vendus une quinzaine d’euros côtoient les posters de la flèche en flamme à 3 euros. Les plateformes Etsy, Zazzle et Amazon ne sont pas non plus épargnées (voir photos ci-dessous).

Une annonce proposant un soi-disant morceau de la charpente de Notre-Dame a également été repérée sur Ebay lundi soir. Celle-ci a néanmoins été supprimée depuis: "Nous l’avons supprimée dès que nous en avons pris connaissance. Notre règlement est clair: la vente d’objets tirant profit d’une catastrophe naturelle ou d’une tragédie est proscrite", martèle Delphine Dauba-Pantanacce au Parisien.