Montagne: les stations de ski ont fait le plein à Noël

Météo clémente, sommets enneigés, envie de skier malgré l'inflation… les stations françaises de ski achèvent les vacances de Noël avec le sourire.
Selon un communiqué d'Atout France, de l'association des maires des stations de montagne (ANMSM) et de France-Montagnes, les stations ont connu un taux d'occupation de 82% entre le 23 décembre et le 6 janvier, soit une progression de 9% par rapport à l'an dernier.
"Les stations de montagne confirment qu’elles sont bien la destination phare de l’hiver pour les vacanciers français. La semaine du Nouvel an connaît même une progression importante de 16% par rapport à la même période l’an dernier. Les touristes internationaux sont également au rendez-vous faisant de la montagne française un lieu de villégiature de premier plan", commente Jean-Luc Boch, Président de l'ANMSM.
Nouveaux chantiers
La filière signale néanmoins que "certains massifs ont connu un enneigement bien moindre que d’autres", ce qui a pu se traduire par une fréquentation en repli.
Si le ski reste la première motivation du tourisme en montagne, les stations développent depuis quelques années des activités annexes pour élargir leur clientèle à l'image de la randonnée à raquettes, ou des événements festifs.
"Le travail engagé depuis des années pour diversifier et adapter les stations notamment aux attentes des vacanciers commence à porter ses fruits. D’autres chantiers attendent les stations dans les prochains mois: location des meublés, performance énergétique des logements, calendrier scolaire", poursuit Jean-Luc Boch.
Une révision du calendrier des vacances scolaires avec la possibilité de fusionner les zones pour les vacances d'hiver a en effet été un temps évoquée, une perspective qui a avait été critiquée par le secteur de la montagne.
"Ça ne fait pas partie de mes plans immédiats de revoir le calendrier des vacances scolaires, de fusionner des zones" (actuellement trois zones, A, B, et C, dont les dates de vacances diffèrent en hiver et au printemps)" avait alors réagi Gabriel Attal, nouveau Premier ministre qui était alors encore ministre de l'Éducation nationale.