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Confinement: Les assistantes maternelles vont-elles pouvoir garder des enfants?

280.000 assistantes maternelles accueillent en France entre un et quatre enfants.

280.000 assistantes maternelles accueillent en France entre un et quatre enfants. - Pexels

La question de la garde d'enfants, notamment ceux de parents soignants, par des assistantes maternelles doit être tranchée ce vendredi.

Les crèches et les écoles fermées, qu'en est-il des assistantes maternelles qui gardent des enfants chez elles? La confusion règne encore.

Dans un premier temps, Matignon nous avait indiqué que, au même titre que les crèches, les assistantes maternelles ne pourraient pas garder les enfants pendant trois semaines et qu'elles percevraient les indemnités d'activité partielle. Par ailleurs, une exception aurait été autorisée, notamment pour les assistantes maternelles qui gardent les enfants des "publics prioritaires" comme ceux des soignants. Ce ne serait pas une obligation et la liste des "publics prioritaires" serait en cours d'arbitrage.

Mais jeudi soir, Matignon a indiqué à l'AFP que la question de l'accueil des enfants par les assistantes maternelles était en réalité encore en cours d'arbitrage et qu'elle ne sera tranchée définitivement que ce vendredi.

Pas de restrictions pour les gardes à domicile

280.000 assistantes maternelles accueillent en France entre un et quatre enfants.

Une chose apparaît cependant plus claire : les gardes à domicile ne sont "pas concernées" par ces restrictions, selon Matignon. Durant le premier confinement, alors que les assitantes maternelles ne pouvaient pas travailler, les gardes d'enfants à domicile étaient également autorisées.

Concernant enfin les emplois d'hommes ou femmes de ménages, tous les salariés peuvent continuer à travailler. Il n'y a pas de restriction pour eux. En revanche, s'ils ne peuvent pas exercer leur activité car ils doivent eux-mêmes garder leur enfant, ils devraient pouvoir bénéficier de l’activité partielle même si ce point n’est encore définitivement tranché. Mais lors du premier confinement de mars 2020 ils en avaient bénéficié.

Par Frédéric Bianchi et Gaëtane Meslin