Urgences, centre d'imagerie médicale: la rénovation de l'hôpital de Grasse avance

Un nouveau souffle pour l'hôpital de Grasse. Le nouveau bâtiment du centre hospitalier de la commune maralpine a été officiellement inauguré lundi 15 avril, après un an et demi de travaux, dans le cadre du grand projet d'extension et de modernisation des plateaux médicaux techniques.
Plusieurs services ont déménagé fin janvier dans ces nouveaux locaux qui offrent un hall d'accueil, un centre d'imagerie médicale, une maison médicale de garde et des urgences modernisés. Dimensionnées il y a plus de 40 ans pour 22.000 passages par an, ces dernières accueillent désormais 50.000 passages par an.
"Quand il y avait le Covid, on était un peu les uns sur les autres alors que maintenant c'est beaucoup plus grand", se réjouit une patiente au micro de BFM Nice Côte d'Azur.
7.000 m2 de locaux neufs en 2026
En tout, plus de 7.000 m2 de locaux neufs vont être ouverts d'ici 2026, la deuxième phase des travaux vient de démarrer. "Nous aurons un nouveau bloc opératoire entièrement rénové et une nouvelle unité de chirurgie ambulatoire", détaille Erika Cassan, directrice du Centre hospitalier de Grasse.
"Ça va être des travaux en site occupé, ça va être très complexe mais nous avons fait en sorte de cadrer les choses pour que tout se passe au mieux", précise-t-elle.

L'objectif est d'améliorer la prise en charge des patients mais aussi de faciliter le travail de 1.500 agents hospitalier. "On a dû prendre des décisions difficiles avec des cessions d'actifs. Si nous n'avions pas pris ces décisions, nous n'aurons pas pu apporter cette nouvelle dynamique à l'hôpital et il aurait périclité", assure Jérôme Viaud, maire LR de Grasse.
"Lorsqu'on met toute l'énergie pour des causes justes, nous arrivons au résultat d'aujourd'hui qui est très gratifiant pour le personnel et les patients", ajoute de son côté Michèle Tabarot, députée LR de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes.
Le coût des travaux de modernisation de l'hôpital de Grasse s'élève à 43 millions d'euros, dont 7 millions pris en charge par l'Agence régionale de santé.