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Les cours de padel du Nice LTC contraints de fermer par la justice, les riverains soulagés

Un court de padel au Nice LTC

Un court de padel au Nice LTC - BFM Nice Côte d'Azur

Face aux nombreuses plaintes liées aux nuisances sonores, les courts de padel du club Nice LTC ont cessé leur activité. Une décision judiciaire définitive sur leur fermeture est attendue en novembre prochain.

Le bruit des balles de padel percutant les vitres a cessé au club Nice Lawn tennis club (LTC). Saisi en référé après les plaintes de plusieurs riverains excédés par les nuisances sonores et lumineuses de ce sport de raquette, le tribunal judiciaire de Nice avait ordonné, fin janvier, l'arrêt de cette activité, selon Nice-Matin.

Le club avait aussi été sanctionné "d'une astreinte provisoire de 600 euros par jour de retard", rapporte le journal.

Le club niçois avait bien fait appel de l'exécution provisoire de cette décision mais il vient d'être débouté par la justice, entraînant l'arrêt des activités de padel.

Un soulagement pour les riverains

Une décision qui ramène un peu de tranquillité dans le quartier, lassé par ce sport en vogue, jugé bien "plus bruyant que le tennis" par Lucien, un riverain de 77 ans.

"Alors je ne sais pas si c’est dû aux raquettes, aux balles, ou aux vitres qui entourent le terrain, mais c’est pas comparable", confie-t-il au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

"On a envie de pouvoir profiter pleinement de la quiétude, et donc de ne pas entendre, dès 7h30 du matin, y compris le dimanche, entendre des gens taper et crier", raconte une habitante. Une autre déplore également "du monde jusqu’à 22 heures, avec des insultes répétées".

Le club ne baisse pas les bras

Le club, de son côté, dénonce une décision mettant en péril son avenir et celui de ses salariés. Selon le président, Didier Frantz, interrogé par Nice-Matin, cette activité est "vitale pour le club", avec des chiffres estimés à "environ 120.000 à 130.000 euros par an".

Le club a fait appel de la décision et attend désormais "l’audience sur le fond, prévue mi-novembre", commente auprès de nos confrères Lionel Carle, l’avocat du club. Il reviendra alors au tribunal de statuer sur une éventuelle fermeture administrative définitive. L'avocat du Nice TLC espère encore aussi un accord à l'amiable sur ce dossier.

Stéphanie Mossman avec Alexandre Simoes