Alpes-Maritimes: la députée Marine Brenier quitte LR pour rejoindre la majorité

La députée de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes acte la "défaite historique de la droite" à la dernière élection présidentielle.

La députée de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes Marine Brenier a annoncé ce vendredi son départ du parti Les Républicains, en vue des élections législatives prévues les 12 et 19 juin prochains. L'élue a choisi de rejoindre la majorité présidentielle.

"C'est avec beaucoup de tristesse, d'humilité et de responsabilité que je décide aujourd'hui de quitter ma famille politique, celle dans laquelle j'ai évolué depuis 16 ans, pour rejoindre la majorité présidentielle", a-t-elle écrit dans un communiqué publié ce vendredi.

"La droite républicaine" n'a pas "d'autre issue"

La députée acte "la défaite historique de la droite" au premier tour de l'élection présidentielle avec "un score inférieur à la barre symbolique des 5%" pour la candidate Valérie Pécresse.

Son parti étant désormais hors-jeu "pour peser dans le débat national", Marine Brenier estime que "la droite républicaine n’a d’autre issue que d’être aux côtés de la majorité présidentielle". Elle affirme par ailleurs ne pas s'expliquer "le silence face à la décision d'Eric Zemmour de soutenir Eric Ciotti".

"Si les électeurs de la 5ème circonscription des Alpes-Maritimes me renouvellent leur confiance, j’apporterai ma contribution pour accompagner les réformes dont la France a besoin", conclut-elle.

Fidèle de Christian Estrosi

Fidèle de Christian Estrosi, Marine Brenier lui avait succédé dans la 5e circonscription en tant qu'élue LR. Mais jugée trop proche du maire de Nice, le patron des Républicains dans le département, Eric Ciotti envisageait sérieusement de ne pas l'investire pour sa réélection.

À la veille de cette démission, le sénateur (LR) des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot, invité d'Azur Politiques jeudi, ne s'était par ailleurs pas prononcé sur sa possible investiture. "La double appartenance n'est pas possible" pour Marine Brenier, avait-il répondu.

Nicolas Galup avec Shéhérazade Ben Essaid