Hautes-Alpes: de nouveaux départs au sein du conseil municipal du Dévoluy

Jacqueline Puget, ancienne maire du Dévoluy de 2015 à 2020 et première adjointe d’Alexandra Butel a démissionné du conseil municipal. Ce départ s’accompagne de la démission d’un autre conseiller municipal. D’autres y réfléchissent.

Le Dévoluy de nouveau pris dans une spirale de démissions. Le 11 novembre dernier, Jacqueline Puget, actuelle première adjointe d’Alexandra Butel, a claqué la porte de la municipalité, comme l'a indiqué l'ancienne maire à BFM DICI, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Cette démission s’accompagne également du départ du conseiller municipal Alain Manivel. Selon nos informations Marie-José Cayol et Frédérique Pral pourraient en faire de même.

Au téléphone, Jacqueline Puget n’a pas souhaité donner les raisons de son départ de la municipalité du Dévoluy. "J’ai actuellement un devoir de réserve. J’ai remis ma lettre de démission au préfet qui a un mois pour accepter ou non ma décision", explique l’ancienne maire du village qui a cependant confirmé que son départ n’était pas dû à un problème de santé.

Également contactée par BFM DICI, Alexandra Butel, regrette le départ de son ancienne première adjointe. "Je la comprends et je la remercie d’avoir été présente".

Une vague de démissions depuis janvier 2023

Il faut rappeler qu'entre les 20 et 23 janvier 2023, les conseillers municipaux Fabien Serres et Amélie Marriq avaient eux aussi démissionné. Ils avaient rapidement été suivis en février 2023 par Jean Lapeyre, ancien premier adjoint d’Alexandra Butel, alors fraîchement élue maire du Dévoluy quelques semaines auparavant.

Cela fait donc cinq démissions depuis le début du mandat d’Alexandra Butel. L’ombre d’une nouvelle élection partielle plane au-dessus de la mairie du Dévoluy, à moins de deux ans des prochaines élections municipales. 

Ce climat politique instable est dénoncé par Marie-Paule Rogou, maire du Dévoluy de 2020 à 2022, redevenue conseillère municipale après avoir été mise en minorité: "Lorsque l’on prend un engagement politique et citoyen, on se doit de le respecter jusqu’au bout. C’est pathétique pour le Dévoluy", fustige-t-elle.

Guillaume Cangiano