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"Je suis très triste": Brumath meurtrie après la mort de trois sœurs dans l'incendie de leur maison

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Trois sœurs de 6, 10 et 12 ans sont mortes après l'incendie de leur maison survenu ce samedi 26 avril à Brumath (Bas-Rhin). Un drame qui a déclenché une vive émotion dans toute la commune.

Les habitants de Brumath (Bas-Rhin) sont profondément meurtris après la mort de trois fillettes ce week-end. Ces trois sœurs, âgées de 6, 10 et 12 ans sont décédées après l'incendie de leur maison, survenu ce samedi 26 avril.

Un "drame" qui occupait forcément tous les esprits des élèves ce lundi 28 avril, devant les grilles de l'école Robert-Schuman, où était scolarisée une des victimes. "Je suis très triste, je la connais mais je ne connais pas toute sa famille", confie Sofia, 10 ans, à BFM Alsace avant de faire son entrée dans l'école.

"On pense à nos enfants"

D'après les premiers éléments de l'enquête, l'incendie serait parti d'un réfrigérateur défectueux qui aurait pris feu, provoquant l'embrasement de la maison, selon la gendarmerie.

"Ça nous touche, on pense à nos enfants, ça aurait pu nous arriver", témoigne Éric Kalb, un parent d'élève. "Le problème ce n'est pas d'où ça vient. C'est pas évident. Et ça peut arriver à n'importe qui", surenchérit, en pleurs, Laëtitia Schneider, son enfant dans les bras.

Face à cette tragédie, une cellule psychologique a été mise en place à l'école, pour aider élèves et enseignants à surmonter cette épreuve. "[C'est] permettre aux enfants de s'exprimer mais aussi de leur donner peut-être du courage, un témoignage pour la suite", explique Étienne Wolf, maire (LR) de Brumath.

Les hommages s'accumulent devant la maison sinistrée

Les mots de soutien ne s'expriment pas seulement à l'école. Devant les décombres de la maison, derrière le périmètre de sécurité, des lettres d'hommage ont été déposées.

"Salut Sen, tu ne me connais sûrement pas, je suis Cyana, et j'ai 14 ans. Que Dieu t'accueille au paradis toi et tes sœurs (...) On t'aime tous", peut-on lire parmi de nombreux messages.

Un voisin, présent aux premières loges lors du drame, se remémore encore les sirènes des pompiers, arrivant de toutes parts pour tenter d'éteindre l'incendie. Une scène qui continue de hanter son esprit.

"La mère elle se roulait sur l'herbe et elle criait terriblement et son père aussi. Je n'ai pas dormi de toute la nuit, et encore maintenant je suis choqué", raconte Michel Weiss.

Léo Fleurence avec Alexandre Simoes