Le gouvernement renonce à faire disparaître les contrôles de police de Waze et Coyote

- - FREDERICK FLORIN / AFP
Le gouvernement rétropédale. La mesure du projet de loi mobilité, qui prévoyait de contraindre les opérateurs comme Waze ou Coyote à supprimer certains types de signalements de police, a été retirée, révèle RTL ce mardi. Il s'agissait de l’article 24 du projet de loi.
En pratique, le gouvernement souhaitait forcer les opérateurs à bloquer les signalements d’automobilistes pendant plusieurs heures, notamment en cas d'opération anti-terroriste, de contrôle d’alcoolémie, de stupéfiants ou de recherche de malfaiteurs. Les contrôles de vitesse n’étaient pas concernés par la mesure.
Une victoire pour "40 millions d'automobilistes"
"L’abandon de cette mesure est une grande victoire", déclare l’association 40 millions d’automobilistes dans un communiqué diffusé ce mardi.
"L'État a compris qu'interdire la diffusion ponctuelle des signalements routiers revenait non seulement à mettre sur pied une usine à gaz, mais aussi à formuler une véritable déclaration de guerre contre les usagers de la route, déjà pris à la gorge par une quantité astronomique de mesures les mettant en difficulté au quotidien et impactant directement leur mobilité et leur pouvoir d'achat", conclut Pierre Chasseray, délégué général de l'association.
Le projet de loi mobilité a été présenté ce lundi en Conseil des ministres. Le gouvernement a également reculé sur la vignette poids-lourd et sur les péages urbains.