Et si les voitures autonomes révolutionnaient l'hôtellerie, la restauration (et la prostitution)

Une fois lancées sur nos routes, les voitures autonomes pourraient bien venir s'intégrer à des secteurs d'activité bien plus traditionnels. Une étude relayée par Fast Company et intitulée "Les voitures autonomes et le futur du tourisme urbain", s'est penchée sur les implications potentielles de ces véhicules pour les années à venir.
"Nous sommes partis du principe que les véhicules autonomes pourraient créer de nouvelles formes de concurrence pour les hôtels et restaurants", estime Scott Cohen co-auteur de l'étude et directeur de recherche à l'Université de Surrey, au Royaume-Uni. Dépourvus de volants, ces véhicules sont amenés à être plus spacieux, voire à intégrer de quoi y déjeuner ou dormir.
De nouveaux services
L'étude va plus loin en anticipant la façon dont ces véhicules autonomes pourraient avoir une incidence sur le secteur de la prostitution. "La possibilité de mettre à profit les voitures autonomes pour proposer différents services semble être une évidence", note Bryant Walker Smith, professeur de droit à l'Université de Caroline du Sud, auprès du Washington Post. "La prostitution n'est qu'une déclinaison de ce constat".
"Il n'est pas impossible ou si tiré par les cheveux que d'imaginer l'équivalent d'un "quartier rouge" ambulant. Dans les villes où la prostitution est légale et où la régulation permet aux véhicules autonomes de se développer et de circuler, on peut même imaginer qu'une telle activité croisse rapidement', complète Scott Cohen. Ces véhicules, testés depuis plusieurs années, devraient vraisemblablement pouvoir circuler dès 2020. D'après Bloomberg, Waymo, une filiale de Google, a ce 13 novembre annoncé le lancement de son propre service de voitures sans chauffeur sur les routes américaines pour le mois de décembre.