Coronavirus: des dizaines de faux sites de vente de chloroquine fermés par les autorités

Chloroquine - GERARD JULIEN / AFP
Présentée comme un remède miracle par les uns, décriée par les autres, la chloroquine s’est invitée dans tous les débats sur le Covid-19. Pour l'heure, la France réserve cet antipaludique au traitement des cas les plus graves. Des escrocs en ont profité pour créer des sites qui prétendaient en vendre, révèle Le Parisien. En tout, 70 sites ont été supprimé par les gendarmes de la section de recherches de Strasbourg (Bas-Rhin).
Les enquêteurs avaient repéré de nombreux sites suspects, récemment créés et hébergés en France. Tous renvoyaient automatiquement vers d’autres sites, cette fois-ci enregistrés à l’étranger, en Chine ou en Russie. Ils proposaient des cachets de chloroquine à 1 euro pièce quand dans les pharmacies françaises, le paquet de 30 comprimés est vendu aux alentours de 4 euros. Soit un peu moins de 14 centimes le comprimé.
Outre ces sites internet qui n’étaient que des coquilles vides, les gendarmes ont aussi repéré des dizaines de pages Web de vrais commerçants français, hébergées en France sur des plateformes comme Eklablog ou Overblog, qui ont été piratées par des hackers. Elles renvoyaient vers ces mêmes commerçants à l’étranger.
Toujours selon Le Parisien, plus de 43.000 personnes, souvent basées en France et en Italie, ont fréquenté les 70 sites supprimés par les gendarmes. Ces annonces interviennent quelques heures après la fermeture de plusieurs sites d'arnaque proposant des masques sanitaires.