Un NFT du drapeau de l'Ukraine vendu 6,7 millions de dollars en soutien au pays

L'association UkraineDAO, créée pour soutenir l'effort de guerre ukrainien, a récolté 6,7 millions de dollars pour Come Back Alive, une association de soutien aux militaires ukrainiens.

En plein coeur de sa guerre contre la Russie, l'Ukraine a annoncé, le 26 février, la possibilité de la soutenir via des dons en cryptomonnaies. Depuis ce jour, les dons pleuvent pour le pays envahi par la Russie de Vladimir Poutine.

Les donateurs envoient, dans le cadre du conflit, des sommes astronomiques à des fondations ou associations ukrainiennes. Ce 2 mars, un NFT à l'effigie du drapeau de l'Ukraine a été vendu aux enchères pour 6,7 millions de dollars, rapporte la chaîne CNN. Pour rappel, les NFT sont des jetons non-fungibles qui permettent d'authentifier et de sécuriser l'achat d'un objet numérique.

Il s'agit de l'une des actions majeures de ce mouvement de soutien envers le pays. Elle a été initiée, entre autres, par Nadya Tolokonnikova, l'une des membres du collectif féministe Pussy Riot, et organisée par l'association UkraineDAO. Celle-ci a été créée le 24 février, peu après le début de l'invasion russe, dans le but de collecter des soutiens pour l'Ukraine.

3200 contributions

Un seul NFT a été créé pour cette vente, qui a mobilisé plus de 3200 contributions individuelles. Les acheteurs recevront une "part" du NFT proportionnelle à leur investissement.

Les fonds récoltés iront, quant à eux, à l'association "Come Back Alive", qui soutient les forces armées ukrainiennes. Cette dernière fait l'objet de très nombreux dons en cryptomonnaies depuis le début de la guerre. En à peine quelques heures, plusieurs millions de dollars en Bitcoin lui sont parvenus lorsque le conflit a éclaté, rapporte le média spécialisé JournalduCoin.

Si les NFT ont, pour la plupart, vocation à être revendus afin d'en tirer un bénéfice, l'association UkraineDAO a "encouragé" les acheteurs à en conserver leur part "afin de garder en souvenir les besoins humanitaires de notre monde".

Victoria Beurnez