Twitter n'a pas l'intention de supprimer tous les contenus violents

Dès son rachat de Twitter, Elon Musk s'était autoproclamé fervent défenseur de la liberté d'expression. Une réunion dite de confiance et de sécurité s'est tenue le 9 mars sur la politique du réseau social en matière de liberté d'expression, selon les informations de la newsletter spécialisée Platformer.
Ainsi, les propos violents resteront toujours sur le fil d'actualité des utilisateurs, mais ne seront pas amplifiés par les algorithmes. Pas de nouveauté donc de ce côté là.
Un nouveau système fera son apparition en revanche, les propos seront classés sur une échelle de 1 à 5. 5 étant le retrait complet d'un tweet jugé trop violent. Si un tweet est classé 3 ou 4, il est affiché sur le profil de l'auteur mais n'apparaît dans le flux de ses abonnées ou en recommandation. Aucune précision n'a été apportée quant à ce système de note: qui va évaluer? Comment l'algorithme va être élaboré? Selon quels critères ou mots clés un tweet est-il jugé violent?
Twitter contraint
Selon Platformer, la mise en place de cette politique est surtout un gage de transparence de la part de Twitter à l'égard de l'utilisateur.
En novembre dernier, Elon Musk avait exprimé sa vision: "la nouvelle politique de Twitter est la liberté d'expression, mais pas la liberté d'accès. Les tweets haineux ne seront plus mis en avant et démonétisés. Vous ne trouverez pas le tweet violent à moins que vous ne le recherchiez précisément, ce qui n'est pas différent du reste d'Internet", avait-il tweeté.
Par ailleurs, Twitter a été épinglé par l'Union Européenne le 8 mars quant à sa gestion de la modération. Bruxelles demande à Elon Musk d'embaucher, ou plutôt de réembaucher, des modérateurs alors qu'il a licencié plus de la moitié des effectifs de l'entreprise.