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Sur LinkedIn, Emmanuel Macron laisse son compte à une entrepreneuse pour la journée

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Pour le 8 mars, des femmes issues de la tech apparaissent sur le profil LinkedIn du Président de la République et d'une vingtaine de personnalités masculines.

En cette Journée des droits des femmes, si vous recherchez le profil d'Emmanuel Macron sur LinkedIn vous tomberez sur celui de Chloé Hermary, une entrepreneuse dans la tech. A l'occasion du 8 mars, des profils masculins sont remplacés par celui de femmes du secteur.

Avec le hashtag #Amaplace, le Collectif Sista qui accompagne les femmes entrepreneures et l'ONU Femmes France accompagnés de BETC, lancent, le temps d'une journée, une initiative pour mettre en avant les profils féminins. La raison? Une femme qui travaille dans la tech à cinq fois moins de visibilité qu'un homme.

Le Président s'est aussi prêté au jeu et est remplacé par Chloé Hermary
Le Président s'est aussi prêté au jeu et est remplacé par Chloé Hermary © Capture LinkedIn

Ainsi, 22 femmes prennent la place de leurs homologues masculins. Yosra Jarraya, cofondatrice d’Astran s'affiche sur le profil de Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la transition numérique. Fatoumata Ly, cofondatrice de Ninti, remplace Eloïc Peyrache, directeur d'HEC Paris. Claire Bretton, la fondatrice d'Underdog apparaît sur le profil de Frédéric Mazzella, PDG de Blablacar ou encore Maud Vinet, la fondatrice de Siquance, remplace Gilles Babinet, co-président du Conseil national du numérique.

La tech particulièrement concernée

Le Président de la République s'est aussi prêté au jeu et est remplacé par Chloé Hermary, fondatrice de l'école numérique Ada Tech School. Dans une publication l'entrepreneuse, précise que "les femmes gagnent toujours en moyenne 15% de moins que les hommes à poste égal et à compétences égales (...) Dans le CAC 40 et le Next 40 seules 4 entreprises sont dirigées par des femmes".

Le secteur de la tech est particulièrement concerné, "90% des cerveaux qui pensent nos applications, infrastructures et outils de demain sont masculins", note-t-elle également.

Margaux Vulliet