Le youtubeur Michou quitte Webedia

Le youtubeur Michou - Twitter (Michou)
"Dernière vidéo dans ce studio, on déménage. A la fin de la vidéo ce studio n'existe plus", c'est ce qu'a annoncé le youtubeur Michou vendredi dernier. Dans une autre vidéo, postée ce jeudi, il annnonce son départ de Webedia, un groupe spécialisé dans les médias et contenus en ligne.
Son nouveau studio se trouve maintenant chez lui. Après deux ans chez Webedia, il annonce son départ: "il n'y a pas eu de problèmes avec Webedia. je pars en très bons termes. Ils m'ont énormément apporté et ça s'est très bien passé malgré le fait que l'on ne s'entendait pas sur tous les sujets". Il avance son envie d'indépendance.
Un départ entouré
Michou, le youtubeur aux plus de 7,7 millions d'abonnés sur la plateforme, à seulement 20 ans, fait un carton auprès des adolescents. Ce qui fait de lui le 7ème youtubeur le plus suivi de France. Il parle jeux vidéo, se filme lors de défis ou dans ses voyages, fait des vidéos avec d'autres créateurs de contenus et tourne des clips.
Dans sa vidéo de départ, il a invité une dizaine d'abonnés, tous très jeunes, symboles que la culture Youtube fonctionne toujours. Chacun repart avec des objets du studio. Décoration, souvenirs, meubles, tout y passe.
Babakam, son manager chez Webedia, l'avait remarqué: "Quand tu arrives avec Michou et Inox, Webedia ils n’ont pas le choix de nous signer" avait-il déclaré en mars 2021 dans Street Press qui a publié un portrait du manager.
Nouveau revers pour Webedia
Michou était jusqu'à présent affilié à Webedia, qui a produit la plupart des youtubeurs les plus importants comme Squeezie, McFly et Carlito, Norman, Cyprien, Hugo Travers ou encore Natoo. Sauf que la plupart sont partis et les départs se font en cascade depuis quelques années.
Squeezie a quitté Webedia en août 2020. Il en expliquait les raisons dans une interview accordée à Clique TV: “les gens qui gèrent les côtés business de nos métiers, ce ne sont pas des créateurs de contenu. A la base, ils vendaient des pubs dans les magazines. Ils ont une vision de notre milieu qui est très très business, trop business. J’ai vu des créateurs commencer à créer leurs petites agences. Et je me suis dit : ‘ils ont tout compris, je vais faire ma propre agence’”.