Tech&Co Intelligence artificielle
Intelligence artificielle

Sommet de Paris: 58 pays, sans les Etats-Unis mais avec la Chine, s'accordent pour une IA "ouverte", "inclusive" et "éthique"

placeholder video
Lors de son discours dans le cadre de ce sommet, le vice-président américain J.D. Vance a défendu la position de son pays en mettant en garde contre une "régulation excessive" de l'intelligence artificielle qui "pourrait tuer une industrie en plein essor". 

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne figurent pas parmi les 58 premiers pays signataires (et non 61, comme annoncé dans un premier temps, NDLR) de la déclaration pour une intelligence artificielle (IA) "ouverte", "inclusive" et "éthique" publiée mardi à l'issue du Sommet pour l'action sur l'IA à Paris.

Les signataires, qui incluent la Chine, la France et l'Inde (les deux co-organisateurs de l'événement), se sont aussi prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l'IA nécessitant un "dialogue mondial" et ont appelé à éviter "une concentration du marché" afin que cette technologie soit plus accessible.

"Rendre l'intelligence artificielle durable pour les populations et la planète" est aussi cité comme l'une de leurs priorités.

Le Royaume-Uni lui aussi absent

A cette fin, la création d'un observatoire de l'impact énergétique de l'intelligence artificielle piloté par l'Agence internationale de l'énergie a été officialisé lors du sommet, comme une coalition pour une IA durable qui entend réunir les entreprises leaders dans le secteur.

"Nous posons là les bases, à côté de l'innovation et de l'accélération, de ce qui va permettre à l'IA d'advenir et de tenir, c'est-à-dire les clés de la confiance", a commenté le président français Emmanuel Macron, en conclusion du sommet qui se tenait au Grand Palais.

L'absence des Etats-Unis et du Royaume-Uni de la liste des signataires montre toutefois des divisions sur le sujet. 

Lors de son discours dans le cadre de ce sommet, le vice-président américain J.D. Vance a défendu la position de son pays en mettant en garde contre une "régulation excessive" de l'intelligence artificielle qui "pourrait tuer une industrie en plein essor". 

T.L avec AFP