"L'IA va nous donner du pouvoir": Fidji Simo, la Française star d'OpenAI, voit un grand potentiel pour l'IA dans la santé

Interrogée pendant le salon Vivatech à Paris au sujet de l'avenir de l'intelligence artificielle, Fidji Simo, en charge des applications d'OpenAI, s'est montrée très enthousiaste.

L'IA pour cacher des défauts d'une photo, l'IA pour créer du texte, l'IA pour générer des vidéos de toute pièce... Mais aussi l'IA pour "nous donner du pouvoir". C'est en tout cas ce qu'espère Fidji Simo, une des Françaises les plus en vue de la Silicon Valley, arrivée à la tête des applications d'OpenAI au début du mois de mai 2025.

Après être passé par Ebay et Facebook, la dirigeante de 40 ans est devenue l'un des nouveaux bras droits de Sam Altman, fondateur d'OpenAI et créateur de ChatGPT.

"L'IA va nous permettre de retrouver du temps pour être productif," estime Fidji Simo, dans un entretien en visio diffusé durant le salon Vivatech.

Ils vont faire l'actu par Sébastien Krebs : Fidji Simo, la Française la plus puissante de la Tech - 06/05

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La santé, le prochain domaine de choix d'OpenAI

Mieux encore, selon elle, l'IA pourrait donner accès à "une connaissance et une sagesse" qui étaient jusqu'à présent réservés "aux plus fortunés d'entre nous". Grâce à l'arrivée de l'intelligence artificielle générative, Fidji Simo explique que beaucoup de monde a pu, d'un coup, accéder à des choses qui "bénéficient à la société de manière égale".

L'avenir d'OpenAI semble être à l'ouverture et à l'inclusivité, notamment pour aller "au-delà" du milliard d'utilisateurs.

"Une fois que vous avez atteint le milliard, vous devez être certain que chaque personne arrive à trouver son intérêt dans de multiples cas."

Au-delà de la productivité, Fidji Simo est persuadée que l'IA peut être utile pour l'éducation ou encore la santé. Ce dernier domaine est d'ailleurs le plus gros objectif d'OpenAI. Celle qui a été diagnostiquée d'une maladie auto immune en 2020 explique avoir vu l'intelligence artificielle faire un bon en matière de santé:

"Les modèles d'IA commencent à devenir tellement puissants que vous pouvez vraiment imaginer qu'avec elle, vous allez pouvoir mieux traiter les pathologies à l'avenir."

Reste un obstacle de taille: l'accès aux données de santé. Si aux États-Unis, cela pourrait arriver vite, en Europe, où ces données sont particulièrement confidentielles et protégées, cela semble illusoire.

Sylvain Trinel