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"Faibles compétences": quand l'IA d'Elon Musk critique son propre créateur après son interview avec Trump

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Face à Donald Trump, Elon Musk, propriétaire du réseau social X, a multiplié les approximations, ce qui n'a pas échappé aux utilisateurs du réseau social dont Grok s'est fait le porte-voix.

On n'est jamais mieux trahi que par les siens. L'adage vaut aussi bien entre humains qu'avec une intelligence artificielle. Dans la nuit du 12 au 13 août, Elon Musk a invité Donald Trump pour un live sur le réseau social dont il est propriétaire, X (anciennement Twitter), multipliant les approximations.

Un résumé par l'IA critiquant Elon Musk

Une "incapacité à contrôler la conversation", même, selon l'intelligence artificielle du milliardaire, Grok, qui a été lancée au printemps 2024 en Europe. Celle-ci propose en effet des résumés des publications d'utilisateurs en tendance sur la plateforme depuis mai dernier, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'y va pas de main morte au sujet de son créateur.

Pour Grok, qui vient donc résumer l'ensemble les avis des utilisateurs au sujet de cet entretien, Elon Musk est "un mauvais intervieweur" qui "manque d'engagement" et qui a de "faibles compétences en communication". Selon Grok, il y a "des commentaires sur ses capacités à parler en public," notamment certains suggérant "qu'il est l'un des pires qu'ils aient entendus".

Elle précise toutefois que "quelques voix dissidentes" louent Elon Musk comme "un excellent intervieweur", même si "l'opinion majoritaire" le trouve "incompétent".

Elon Musk jugé par son IA Grok
Elon Musk jugé par son IA Grok © Tech&Co

Ce n'est pas le seul résumé de l'interview de Donald Trump par Elon Musk. Plus tôt dans la nuit, un autre résumé de Grok avait connu une certaine viralité, avant de finalement être mis hors ligne selon les constatations de The Verge.

Grok a plusieurs fois été épinglée pour ses capacités à multiplier les informations erronées, notamment sur l'élection américaine, mais aussi sur la tentative d'assassinat dont a été victime le candidat républicain en début du mois de juillet.

Sylvain Trinel