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Google prévoit de dépenser 75 milliards de dollars dans l'IA en 2025

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Le géant de la recherche accélère sur le développement de l'IA et veut couper court aux succès de ses concurrents.

On parle beaucoup d'OpenAI et de ChatGPT, on parle beaucoup moins de Gemini. Si l'IA générative conçue par Google est pleinement intégrée aux smartphones Android, notamment sur le haut de gamme, il n'empêche que le géant de la recherche a pris un certain retard sur le terrain de l'intelligence artificielle.

Pour ce faire, l'entreprise dirigée par Sundar Pichai va augmenter sensiblement ses investissements en la matière, en atteignant "environ 75 milliards de dollars", a annoncé Google lors de ses résultats financiers pour le quatrième trimestre.

Des revenus dans l'IA qui augmentent

L'IA est d'autant plus importante qu'elle pèse de plus en plus sur le chiffre d'affaires de Google, notamment sur la division Cloud, dont les revenus augmentent de 10% pour atteindre 12 milliards de dollars.

L'intelligence artificielle ne doit cependant pas n'être qu'un gouffre à dollars, et Google prévoit d'ajouter de la publicité "native" dans les résultats de son assistant Gemini. En outre, l'entreprise prévoit de mettre à disposition "des expériences nouvelles de recherche" d'ici la fin de 2025.

Si l'IA n'a pas encore tenu toutes ses promesses et qu'elle est davantage synonyme de dépenses que de revenus, elle reste dans les esprits de toutes les entreprises de la tech, même en 2025. Pour Google, cela passe aussi par le projet de taxi autonome Waymo, qui, même si ses revenus se sont révélés moins élevés qu'espéré, s'avère prometteur, et pourrait donc être un sérieux concurrent au robotaxi de Tesla.

En 2025 toutefois, ce sera aussi l'année de tous les dangers pour Alphabet, la maison-mère de Google. Le conglomérat pourrait être forcé de se séparer d'un certain nombre de ses activités, forcé par le ministère de la Justice américain. En ligne de mire, Android, mais aussi Google Maps.

La récente allégeance de Sundar Pichai envers Donald Trump pourrait toutefois offrir un peu de répit à Google, qui doit aussi faire face aux législateurs européens.

Sylvain Trinel