Game Awards 2023: l'esport français repart bredouille

Les athlètes esport français n'ont remporté aucun prix lors des Game Awards 2023. La structure Vitality était pourtant bien représentée avec plusieurs nominations.

Malgré une année riche, la France n'a pas brillé lors des Game Awards. Surtout dans le domaine de l'esport. La structure Vitality, pourtant nominée dans plusieurs catégories, n'a pas réussi à ramener un seul prix.

Les chances de trophées étaient nombreuses pour la France lors des Game Awards. Hormis les titres, où Tchia a été désigné jeu le plus impactant de 2023, la cérémonie des Oscars du jeu vidéo s'est transformée en une longue série de déceptions.

Faker, roi de l'esport

En 2023, la structure française Vitality est devenue championne du monde de Counter-Strike lors du Major organisé à Paris en mai. Cette prouesse avait valu une nomination à l'équipe dans la catégorie structure de l'année. C'est finalement JD Gaming et sa performance pour atteindre la finale des Worlds (coupe du monde) de League of Legends qui a été récompensé.

Le jeu star de Riot Games, League of Legends, s'est d'ailleurs affiché comme la bête noire de l'esport français puisque le joueur Faker a été sacré meilleur joueur. Déjà dans la légende, le joueur sud-coréen Lee Sang-Hyeok (de son vrai nom) est parvenu à décrocher un quatrième titre de champion du monde de League of Legends.

Une performance unique au monde qui lui a permis d'être élu meilleur joueur esport au Game Awards. Et ce, aux dépens du membre de l'équipe Counter-Strike de Vitality: Mathieu "ZywOo" Herbaut. Aussi, le meilleur événement esport a échappé au Premier Major de Paris, au profit des Worlds de League of Legends.

Enfin, la catégorie des coachs esport a aussi signé une défaite française. Rémy "XTQXXX" Quoniam, entraîneur de l'équipe Counter-Strike de Vitality, n'a rien pu faire face à Christine "Potter" Chi. La coach de la structure Evil Geniuses sur le jeu Valorant (élu meilleur jeu esport pour la deuxième année consécutive) a remporté la catégorie, coiffant au poteau ses quatre adversaires masculins.

Pierre Monnier