Etats-Unis: l'alibi d'un meurtrier mis à mal par les données de son application de santé

Alors que le principal suspect d'un meurtre arguait s'être endormi aux alentours de 22h30, les données de son application de santé ont montré qu'il avait marché un peu plus tard dans la nuit, au moment dudit meurtre.

Un résident de l’Alabama a été condamné ce lundi à 16 ans de prison pour le meurtre de sa femme. Parmi les pièces à conviction rassemblées pour prouver son implication, les données de son application de santé, stockées sur son smartphone.

Ces dernières sont en effet venues contredire son alibi. L'homme en question, qui a clamé son innocence trois années durant, avait indiqué aux enquêteurs s'être endormi aux alentours de 22h30 le soir de la mort de son épouse, en 2018.

Son smartphone aura parlé contre lui: les données de l'application montrent qu'il a fait une vingtaine de pas entre 23h03 et 23h10, au moment du crime, note AL.com, un site d'informations local de l'Alabama.

De nouvelles pièces à conviction

En fin d'année dernière déjà, un autre meurtre, cette fois-ci en Allemagne, a pu être élucidé grâce à une enceinte connectée. L'Amazon Echo en question, qui se trouvait à proximité de l'auteur du crime et de sa victime, avait réalisé des enregistrements audio de la scène, finalement utilisés lors d'un procès au tribunal de Ratisbonne, en Bavière.

Autre exemple en la matière: en avril 2018, une Apple Watch a été mise à profit pour obtenir des indices supplémentaires dans le cadre d'une affaire de meurtre. En l'occurrence, la montre connectée, que la victime portait au moment de son décès, avait conservé l'historique de son activité cardiaque, et noté l'heure exacte de son arrêt... qui ne coïncidait pas avec le récit de sa belle-fille, qui plaidait non coupable.

https://twitter.com/Elsa_Trujillo_?s=09 Elsa Trujillo Journaliste BFM Tech