De 300 à 600 euros: une arnaque aux prélèvements bancaires sévit en France

Surveillez vos comptes en banque. Selon le site Signal Arnaques, des personnes ont été victimes de prélèvements non autorisés. D’après les signalements, repérés par RTL, les sommes dérobées sont comprises entre 300 et 600 euros. Il s’agit d’une arnaque détournant les prélèvements européens (SEPA).
L’arnaque semble émaner d’une société dénommée ENS, point commun entre les différents signalements. D’après le libellé des opérations, l’entreprise prétend facturer des travaux de maintenance. Certaines personnes ont indiqué avoir été touchées plusieurs fois.
Détournement des moyens de paiement
Signal Arnaques invite les victimes à faire opposition afin de pouvoir être remboursé. Comme le précise le site du service public, les prélèvements SEPA doivent avoir été préalablement autorisés par la personne débitée. Or, sans signature, qu’elle soit physique ou électronique, il s’agit d’un détournement des moyens de paiement. La banque est alors obligée de rembourser les sommes disparues au cours du jour ouvrable suivant la réception de la demande.
La victime dispose de 13 mois pour contester une opération. Mais ce délai est ramené à seulement 70 jours si le bénéficiaire est situé en dehors de l'Union européenne. Même autorisé, un prélèvement SEPA peut être contesté dans les huit semaines qui suivent son exécution. Dans ce cas, la banque a 10 jours ouvrables pour réaliser le remboursement ou justifier son refus.
En cas de doute sur un échange de fonds, il est indispensable de contacter sa banque. “Si vous n’avez pas autorisé quelque chose, la loi vous protège: c’est à la banque de prouver que vous avez donné votre accord”, assure Signal Arnaques sur Twitter.