Panne informatique mondiale: on connaît le coût faramineux pour les entreprises concernées

Il n'en fait aucun doute, la panne informatique mondiale causée par Crowdstrike ce 19 juillet a eu des répercussions économiques majeures. Mais jusqu'ici, impossible de précisément chiffrer le préjudice.
Dans une étude, l'assureur Parametrix estime que le coût financier total de ce bug est estimé à 5,4 milliards de dollars... seulement pour les entreprises du Fortune 500 (hors Microsoft), qui regroupe les 500 plus grosses entreprises mondiales selon leur chiffre d'affaires.
Selon les chiffres de Parametrix, le secteur le plus touché en valeur est celui de la santé, avec près de deux milliards de dollars de pertes, devant le secteur bancaire (plus d'un milliard de dollars de pertes). Le secteur du transport est également largement touché, avec 860 millions de dollars de pertes estimées, suivi du secteur informatique (560 millions de dollars).
Suite au chaos dans certains aéroports, les compagnies aériennes sont particulièrement concernées. Le secteur du transport est d'ailleurs celui où la perte moyenne par entreprise est la plus forte (143 millions de dollars, contre 112 millions de dollars pour le secteur informatique, 64 millions de dollars pour le secteur de la santé et 71 millions de dollars pour le secteur bancaire).
100% du secteur aérien touché
Le document souligne qu'approximativement 25% des entreprises du "Fortune 500" ont été touchées par la panne de Crowdstrike. Les entreprises les plus concernées étant les compagnies aériennes, les entités autour du domaine de la santé et les banques. Fait notable selon l'étude: 100% du secteur des compagnies aériennes a été affecté quand "seulement" 29% du secteur de la finance l'a été.

Pour rappel, ce 19 juillet, l'une des pannes informatiques les plus importantes de l'histoire est survenue dans le monde entier. Occasionnant une mise à l'arrêt généralisée et simultanée de nombreux secteurs. Elle est liée au déploiement d'une mise à jour de l'entreprise de cybersécurité Crowdstrike, qui a provoqué l'arrêt de plus de 8 millions de PC dans le monde.
En conclusion, l'étude de Parametrix met en évidence des disparités dans le "redémarrage des infrastructures". Les infrastructures "traditionnelles", qui dépendent davantage d'ordinateurs physiques, ont mis plus de temps à se remettre de la panne de Crowdstrike que celles disposant d'infrastructures basées sur le cloud.