"Mon coeur battait la chamade": comment l’Apple Watch a sauvé la vie d’un pompier

Dotée d’un capteur de fréquence cardiaque, l’Apple Watch a permis de sauver la vie de plusieurs personnes. En Nouvelle-Ecosse (Canada), elle a récemment aidé un pompier victime d’un accident cardiaque, rapporte le site Global News.
Tout a commencé alors que Travis Chalmers, âgé de 44 ans, a ressenti une "sensation de chaleur" au niveau de la poitrine et un mal de tête fulgurant alors qu’il jouait au hockey avec son fils. Pensant qu’il s’agissait d’une grippe, d’un rhume ou que ses symptômes étaient liés à ses allergies saisonnières, il ne s’est pas inquiété.
Un diagnostic surprenant
L’état de Travis Chalmers s’est pourtant dégradé au fil des heures. "Une demi-heure plus tard, je me suis allongé aux côtés de ma fille et mon coeur battait la chamade" explique-t-il. Son Apple Watch l'avertit alors qu’il souffre de fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque qui accélère le cœur et le fait battre de façon irrégulière.
Ce trouble peut aussi augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque. Son cœur continuant à battre à un rythme irrégulier, le pompier s’est rendu à l’hôpital le plus proche. Les médecins lui ont alors annoncé qu’il était en train de faire un accident cardiaque, l’une de ses artères étant complètement bouchée.
Un diagnostic qui a surpris Travis Chalmers au vu de son mode de vie actif et du peu d’antécédents familiaux en termes de problèmes cardiaques. L’Apple Watch a pu détecter ces irrégularités par rapport à son rythme cardiaque habituel car il l’a porté pendant "une longue période".
En effet, plus celle-ci est portée, plus elle connaît la fréquence cardiaque de son porteur et plus elle peut reconnaître des irrégularités. S’il est sorti d’affaire, le pompier doit désormais prendre des médicaments tous les jours pour le reste de sa vie.
Auprès de Global News, Ciorsti MacIntyre, cardiologue à Halifax, affirme que "les patients arrivent désormais avec des informations provenant de leurs appareils connectés", qui peuvent être pertinentes, tout en rappelant que les montres connectées produisent régulièrement des faux positifs.
"C'est pour cela que nous ne devons pas baser nos décisions à partir d'une montre. Mais cela peut nous pousser à explorer davantage de pistes avec une technologie de niveau médical" ajoute-t-elle, appelant les patients à ne pas uniquement se fier à la technologie pour déterminer s'ils doivent consulter un médecin.