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Jeff Bezos se dit "très optimiste cette fois-ci" sur la présidence de Donald Trump

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Le fondateur d'Amazon s'est dit "très optimiste" à propos du second mandat de Donald Trump. Il envisage même de "l'aider" s'il le peut.

Des relations apaisées. Après un mandat tumultueux en 2016 entre Donald Trump et Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, s'est dit "très optimiste" à propos de la nouvelle présidence du républicain.

"Si je peux l'aider, je vais l'aider"

"Je suis en fait très optimiste cette fois-ci", a déclaré Jeff Bezos lors du New York Times DealBook Summit, ce mercredi 4 décembre. "Il semble avoir beaucoup d’énergie pour réduire la réglementation. Si je peux l’aider à le faire, je vais l’aider."

Jeff Bezos a également qualifié Donald Trump de "plus calme" et de "plus installé". "Vous avez probablement grandi au cours des huit dernières années. Il l’a fait aussi", poursuit-il.

En effet, en 2016, le fondateur de la célèbre plateforme d'e-commerce était dans le collimateur de Donald Trump. A l'époque, le président des Etats-Unis s'était attaqué à de nombreuses reprises à l'empire du milliardaire, et notamment à Blue Origin et au Washington Post, quotidien dont Jeff Bezos est propriétaire, qui a, à de nombreuses reprises, apporté son soutien à des candidats démocrates à la présidentielle américaine entre 2008 et 2020.

Depuis, les deux hommes se sont rabibochés. Jeff Bezos, dont l'entreprise Blue Origin dépend des commandes publiques, semble décidé à ne pas froisser le nouveau président américain. Ces dernières semaines, il a multiplié les prises de position en faveur de Donald Trump. Avant l'élection, il avait déjà empêché le Washington Post de prendre position en faveur de Kamala Harris.

Le fondateur d'Amazon a également félicité le futur président pour sa victoire face à Kamala Harris en novembre dernier.

"Toutes mes félicitations à notre 45ème et désormais 47e président pour son retour politique extraordinaire et sa victoire décisive. Je souhaite à Donald Trump tout le succès pour diriger et unir cette Amérique que nous aimons", a-t-il écrit sur X, ex-Twitter le 6 novembre.

Salomé Ferraris