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6G: la France et neuf pays déterminent les principes du futur réseau mobile

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Dans le cadre de cet accord, dix pays ont établi six principes pour la sixième génération de réseaux mobiles. La Chine, qui investit déjà dans ce développement, ne fait pourtant pas partie des pays signataires.

La France a choisi ses alliés pour préparer l’arrivée de la 6G. Le gouvernement s’est accordé avec neuf pays, dont les Etats-Unis, la Finlande, la République tchèque et le Japon pour établir des principes communs au développement de cette future génération de réseaux mobiles.

"Cette déclaration engage les pays signataires à adopter des politiques et un cadre en faveur d’une connectivité pour les réseaux du futur qui soit ouverte, gratuite, mondiale, interopérable, fiable, résiliente et sécurisée pour un avenir plus inclusif, durable, sûr et pacifique", déclare le gouvernement français dans un communiqué publié ce jeudi 29 février.

Avec ces principes, les pays visent notamment à créer une 6G "de confiance au service de la sécurité nationale" avec des technologies sûres et résilientes qui facilitent les capacités des gouvernements à protéger la sécurité nationale, précise la Maison Blanche dans un communiqué.

Absence de la Chine

La déclaration ne compte que dix pays signataires pour le moment, mais la liste pourrait s'allonger. "Nous appelons les autres gouvernements, organisations et parties prenantes à se joindre à nous pour nous soutenir et faire respecter ces principes", indique la Maison Blanche.

Malgré son poids dans l’industrie des télécoms, la Chine ne fait pas partie des signataires. Le pays a déjà investi dans le développement de la 6G. Début février, l’opérateur China Mobile a lancé le premier satellite au monde pour tester son architecture 6G, comme le rapporte le site China Daily.

L’absence de la Chine dans cet accord n’est pas vraiment une surprise au vu des tensions entre les Occidentaux et la Chine avec la 5G. En juin dernier, la Commission européenne a appelé les pays membres de l’UE et les opérateurs télécoms à exclure les équipements de Huawei et ZTE des réseaux 5G, affirmant que les deux fournisseurs représentent un risque pour la sécurité de l’UE.

Sous le coup de sanctions américaines depuis 2019, Huawei ne peut également plus acheter le moindre composant aux Etats-Unis. Malgré cet embargo, le fabricant chinois est parvenu à développer une puce 5G en septembre dernier, inquiétant les Etats-Unis.

Kesso Diallo