Tech&Co
Réseaux sociaux

BeReal: le réseau social français vendu 500 millions d'euros à l'entreprise Voodoo

placeholder video
Le réseau social BeReal s'est trouvé un acquéreur, le français Voodoo, devenu licorne depuis l'entrée à son capital du géant Tencent.

Le secteur des réseaux sociaux est particulièrement bouché, mais cela ne l'empêche pas de bouger. Ce mardi 11 juin, BeReal a annoncé son rachat par le français Voodoo, devenue une licorne depuis l'entrée à son capital du géant chinois Tencent.

BeReal est un réseau social qui permet à ses utilisateurs de prendre une photo de ce qu'ils font à un instant T, choisi aléatoirement dans une journée, en activant aussi bien la caméra arrière que celle à l'avant. L'utilisateur n'a alors que deux minutes pour effectuer cette action. Un concept qui a trouvé son public, puisque plus de 20 millions de personnes recevaient une notification chaque jour en 2023.

En 2020, BeReal avait même levé la somme de 600 millions d'euros avec comme objectif de rendre les publications "plus réelles". Dans ce laps de temps limité, un utilisateur n'a en effet pas le temps de se maquiller ou de se mettre dans des situations loin d'être en phase avec la réalité.

Voodoo, une licorne parfois critiquée

Romain Salzman, directeur opérationnel de BeReal avait d'ailleurs taclé Instagram, régulièrement pointé du doigt pour mettre trop en avant des influenceurs se mettant en scène.

Désormais racheté pour 500 millions d'euros par Voodoo, BeReal va pouvoir se développer encore plus rapidement. Dans un communiqué, la plateforme revendique "40 millions d'utilisateurs actifs" en France, mais aussi au Japon et aux Etats-Unis.

"Cette acquisition renforce la position mondiale de Voodoo tout en permettant à BeReal d'accélérer sa croissance," indique Voodoo dans un communiqué.

Par le passé, l'entreprise Voodoo a été critiquée, en raison d'accusations de "clonage" de certains jeux vidéo. Elle a également été sanctionnée par le CNIL en 2023 d'une amende de 3 millions d'euros. En cause, la collecte de données personnelles d'utilisateurs sans leur consentement.

Sylvain Trinel