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Jusqu'à 5.000 policiers et gendarmes, drones... Le dispositif de sécurité pour l'arrivée de la flamme olympique à Marseille

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La préfète des Bouches-du-Rhône Frédérique Camilleri a détaillé aux côtés de Gérald Darmanin le dispositif de sécurité pour l'arrivée de la flamme olympique à Marseille le 8 et 9 mai 2024.

Dans un peu plus de 100 jours, la flamme olympique fera son arrivée en France, via le port de Marseille à bord du Belem. Elle débutera son périple le 8 mai 2024, avant de traverser le pays et d'arriver à Paris.

Des dizaines de jours de voyage qui nécessitent "un effort de sécurité important et soutenu", explique le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors du conférence de presse autour de la sécurisation des deux relais des flammes olympiques et paralympiques ce lundi 22 janvier.

Un dispositif "inédit"

Dès le début de ce préambule olympique dans la cité phocéenne, "jusqu'à 5.000 policiers et gendarmes", en tenue et en civil, vont être mobilisés pour garantir la sécurité autour de l'événement.

"C'est un dispositif de sécurité exceptionnel, totalement inédit", assure à son tour Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône.

À titre de comparaison, ils seront 1.600 à être mobilisés dans la capitale pour sécuriser le relais.

En effet, jusqu'à 150.000 personnes sont attendues sur le Vieux-Port pour suivre l'arrivée de la flamme olympique, mais aussi pour participer aux animations organisées autour de cet événement, comme la visite de l'armada de bateaux qui l'accompagnent ou encore le concert prévu à cette occasion.

Tous les secteurs de Marseille traversés par la flamme

Une bulle de sécurité autour du Belem ainsi sera mise en place bien avant son amarrage, puis l'ensemble du "U" du Vieux-Port de Marseille sera bouclé lorsque la flamme sera sur la terre ferme.

"Un périmètre dit 'Silt' (Sécurité Intérieure et Lutte contre le Terrorisme NDLR)) qui nous permet de réglementer l'accès avec des inspections-filtrages systématiques pour les personnes qui voudront assister à cet évènement", explique la préfète de police.

Des moyens spécialisés seront également engagés, notamment des équipes de déminage sur terre et en mer, des drones, le Raid, le GIGN, des hélicoptères, ou encore des protections anti-aériennes.

Le lendemain, le 9 mai, la flamme olympique débutera officiellement son relais à Marseille en traversant "tous les secteurs de la ville, symboliquement", ajoute Frédérique Camilleri, évoquant "quelques surprises". La flamme doit notamment passer par la marina du Roucas-Blanc, où auront lieu les épreuves de voile, et le stade Vélodrome.

Dès lors, la flamme sera protégée par une nouvelle bulle de sécurité, qui restera en place jusqu'à la fin du relais. "Une centaine de policiers et de gendarmes accompagneront quoi qu'il arrive cette flamme, dont le GIGN qui sera tout le temps en lien avec la flamme", précise Gérald Darmanin.

Des drones, des forces mobiles, ainsi que 18 policiers et gendarmes en civil, dédiés à la protection rapprochés du relayeur, seront également en place.

Le dispositif de sécurité marseillais, quant à lui, restera en place jusqu'à la traditionnelle "cérémonie du chaudron", avec une nouvelle fois un périmètre de sécurité et des moyens spécialisés. La flamme olympique se dirigera ensuite dans le Var, à Toulon.

Le 25 août, ce sera au tour de la flamme paralympique de suivre la même tradition, en arrivant quant à elle depuis le tunnel de la Manche. Elle ne passera quant à elle pas dans les Bouches-du-Rhône.

Juliette Moreau Alvarez