
Tony Ward
Tony Ward dévoile une collection couture divine inspirée par le crépuscule et le ciel étoilé
Entre les lignes rappelant le mouvement des constellations et la multitude de sequins et de métaux brodés billant plus que des étoiles, Tony Ward imagine une femme qui s'apparente à une déesse nocturne. Aussi lumineuses qu'oniriques, les robes du créateur sont une ode à la féminité, toujours à l'apogée de la couture.
Du crépuscule à la nuit étoilée...
Le 27 janvier, premier jour de la Fashion Week couture pour la saison estivale 2025, Tony Ward a présenté son show au Palais de Chaillot dans le 16ᵉ arrondissement, à deux pas de la Tour Eiffel. Le rendez-vous a été donné à 18h30, heure à laquelle le soleil vient de terminer sa phase d'endormissement. Un "moment où la ville entre dans l'heure magique du crépuscule", raconte la maison impulsée par le fondateur et directeur artistique libano-italien Tony Ward.
Baptisée "Rêverie étoilée", la collection prend racine au sein de ce moment où le soleil laisse place à la nuit, dévoilant une lumière bien particulière avant de révéler un ciel noir illuminé.
Tony Ward a imaginé une femme divine, véritable reine de la nuit. Les lignes des robes mettent en exergue cette idée de constellation avec des ondulations scintillantes qui épousent à merveille le corps, tant par des jeux de structure que des broderies de sequins.
... vers la lumière du jour
Des robes marient les métaux noirs à l'argenté et la transparence pour un rendu presque céleste, tandis que des étoiles et une lune habillent une fine ceinture. L'alliance du noir, de l'argent et du blanc a ainsi largement été travaillée, symbole de l'éclat d'un ciel nocturne. Le doré cuivré et même le rose, que l'on aperçoit de temps à autre lors des couchers de soleil, s'ancrent aussi dans le thème.
Tony Ward nous a ensuite emmené vers la couleur, avec des nuances de vert, de violet lila, de bleu, de vert d'eau et de rouge. Encore une fois, si la marque ne valorise pas son concept à travers des coupes subtiles, des teintes davantage nocturnes et des textiles précieux, elle le fait plus frontalement comme avec une robe brodée de croissants de lune et d'étoiles.

Comme à son habitude, la maison a proposé des découpes féminines, des silhouettes glamour et un raffinement poussé à son paroxysme grâce à un artisanat couture on ne peut plus maîtrisé. Le show s'achève sur des robes dorées et immaculées pour nous dire qu'après l'obscurité de la nuit revient la lumière du jour.

Clou du spectacle, la robe de mariée se veut opulente avec une traîne parsemée de volants et de sequins, et toujours ces ornements ondulés pour rappeler cette aura cosmique.