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Traversées de la Manche: deux navires de sauvetage supplémentaires à Calais

Le patrouilleur des douanes Kermorvan arrive dans quelques jours à Calais.

Le patrouilleur des douanes Kermorvan arrive dans quelques jours à Calais. - Marine Nationale et SHOM

La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a annoncé l'arrivée de deux nouveaux navires qui s'ajoutent au dispositif déjà en vigueur.

Conformément à la volonté de la Première ministre, Elisabeth Borne, de renforcer le dispositif de sauvetage, deux navires supplémentaires viennent rejoindre Calais.

"Face à l’augmentation des tentatives de traversées vers la Grande-Bretagne, les administrations de la fonction garde-côtes déploient dès à présent deux navires", souligne la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord dans un communiqué.

Le bâtiment Hydrographique Lapérouse de la marine nationale est arrivé à Calais. Le patrouilleur des douanes Kermorvan le rejoindra dans les prochains jours, poursuit la préfecture maritime. Ces deux bâtiments s'ajoutent à l’ensemble des moyens nautiques et aériens déjà mobilisés sur cette route maritime empruntée par un nombre record de migrants.

Un dispositif "inédit"

"Ce renforcement, imposé par l’urgence, notamment en saison hivernale, est inédit", appuie la préfecture maritime.

L'affrètement de ces deux navires supplémentaires avait été annoncé en novembre dans un communiqué du secrétariat général de la mer, un organisme placé sous l'autorité de Matignon.

"Face à l'augmentation du nombre de tentatives de traversées (...) malgré les risques encourus sur des embarcations précaires, la Première ministre a décidé le renforcement du dispositif de sauvetage en mer dans les prochaines semaines", avait précisé l’organisme.

D'après le ministre britanique de la défense, la barre des 45.000 traversées de la Manche a été franchie cette année via cette route maritime où les opérations de sauvetage sont toujours aussi nombreuses.

Par ailleurs, la préfecture Maritime indique l’affrètement prochain de "deux moyens privés dont la contractualisation est en cours". Il pourrait s’agir de drones aériens, comme l’avait annoncé en novembre dernier le secrétariat général de la mer.

"Le dispositif verra dans un deuxième temps l'arrivée de drones aériens, qui participeront à une meilleure appréhension en temps réel de la situation maritime, notamment lors de tentatives de traversées simultanées de plusieurs embarcations", avait alors précisé l'organisme.

Charlotte Lesage