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Incendie mortel à Haveluy: un proche de la victime mis en examen

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration)

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration) - AFP

Un homme en état d'ivresse, qui affirmait avoir tué une sexagénaire à Haveluy avant d'incendier son logement, a été interpellé samedi. Âgé de 34 ans et proche de la victime, il a été présenté à un juge puis mis en examen.

Intervenus en raison d'un feu d'habitation à Haveluy (Nord) en fin de matinée le samedi 24 août, les sapeurs-pompiers ont découvert le corps sans vie de la propriétaire des lieux, une sexagénaire, dans les décombres.

Ce lundi, le parquet de Valenciennes a annoncé à l'AFP qu'un homme de 34 ans, originaire de Denain, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Celui-ci a affirmé "avoir tué l’occupante des lieux".

Il "présentait les signes d'un état d'ivresse manifeste" au moment de son interpellation et connaissait bien la propriétaire de la maison, d'après les premiers éléments dont disposent les enquêteurs.

"Les premières investigations ont laissé apparaître que l’individu, proche de la victime, qui était une amie de sa famille d’adoption, l’aurait étranglée et aurait ensuite incendié le domicile", poursuit le parquet dans un communiqué.

Une information judiciaire ouverte

L'homme est déjà connu des services de police et a été "condamné à de multiples reprises", mais ne faisait plus l'objet d'un suivi judiciaire.

Le trentenaire a été présenté dès ce lundi à un juge d'instruction, "dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire des chefs d’homicide volontaire par une personne ayant agi en état d’ivresse manifeste et destruction volontaire par incendie", informe le parquet.

Les enquêteurs doivent désormais déterminer plus précisément les circonstances de ce drame.

La victime, âgée de 66 ans, était bien connue des habitants de la commune. "Elle travaillait comme agent d'entretien dans l'école et les bâtiments de la commune", a expliqué le maire Jean-Paul Ryckelynck à nos confrères de La Voix du Nord.

Mathias Fleury