« Le marché de l’Internet des objets professionnels connaît un réel développement »

[CONTENU PARTENAIRE] La transition vers l’industrie 4.0 est intimement liée aux progrès en matière d’Internet des objets. Les explications de Marie-Armelle Bories qui dirige les sociétés Dralam Technologies et Perax Technologies.

Le passage à l’industrie 4.0 nécessite une utilisation accrue de l’Internet des objets. Comment se situe la France au regard de cette transition ?

Cela a pris du temps, mais l’internet des objets professionnels est en constante croissance depuis 4 à 5 ans. Les technologies arrivent à maturité (comme le réseau LoRa) et permettent de travailler dans des conditions professionnelles. A ce sujet, les grandes entreprises possèdent une longueur d’avance même si la marche en avant est généralisée.

Au sein de cet écosystème, quelle place souhaite prendre Dralam Technologies ?

Dralam est une PME experte en solutions concernant l’Internet des objets. Notre ambition n’est pas de devenir un grand groupe. Nous souhaitons, avant toute chose, être des partenaires de nos clients afin de les aider dans leurs choix, dans leurs prises de décisions, tout en les accompagnant dans la durée. Nous sommes basés à Toulouse et nos activités concernent dans leur quasi-totalité la région Occitanie/sud de la France. Mais nous visons désormais toute la France, d’autant plus que l’internet des objets permet de toucher de nombreuses entreprises, bien au-delà de notre région d’origine.

La seconde société que vous dirigez, Perax Technologies, est spécialisée dans la télégestion et la supervision pour les marchés de l’eau et de l’énergie. Quels sont les besoins en la matière ?

Dans le domaine de l’eau, il existe, par exemple, des besoins en data logger (appareil autonome qui surveille, horodate, enregistre et transmet les données issues de capteurs). Ces données permettent de surveiller les réservoirs, les stations de pompage, les postes de relevage, les déversoirs d’orage, … et d’automatiser les process dans les réseaux. L’activité de Perax s’adresse à l’ensemble du territoire français, mais s’étend également au-delà des frontières de l’Hexagone.

L’eau est un sujet qu’on ne peut manquer de rapprocher des enjeux en termes de développement durable. Quel regard portez-vous sur ce sujet, en particulier en matière d’éco-conception des solutions ?

En matière d’éco-conception, nous utilisons des produits qui sont recyclables. De plus, nous les fabriquons dans un rayon d’action relativement faible. Nous travaillons essentiellement avec des fournisseurs locaux. D’autre part, il y a une proximité entre le sujet des objets connectés et le concept de sobriété. Il s’agit de transmettre les données utiles (et non pas la totalité de ces dernières) pour réduire l’énergie consommée et éviter d’encombrer les réseaux. Enfin, nos produits sont durables dans le temps et évolutifs. Nous pouvons les améliorer sans avoir à tout remplacer.

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