Blooming Partners : « Face à une ère de transformations continuelles, le management doit évoluer constamment »

Comment décririez-vous l’activité de Blooming Partners ?
Blooming Partners est un cabinet de conseil en management à première vue traditionnel, mais qui ne l’est pas du tout en raison de trois points. Premièrement, nous revendiquons un fonctionnement artisanal, pas un modèle industriel, face aux transformations rapides et intriquées du monde des affaires ; en second lieu, pour assurer ce mode de fonctionnement, nous travaillons en « entreprise étendue » au sein d’une communauté d’affaires. La troisième originalité est que nous sommes adossés à un think tank. Notre engagement est d’accompagner les entreprises à la fois face aux défis ponctuels tels que la crise du coronavirus, mais aussi sur le long terme, pour qu’elles tirent parti des multiples changements auxquels elles sont confrontées en rafale depuis une dizaine d’années.
Vous apportez donc des conseils sur mesure adaptés à chaque contexte d’entreprise ?
Nous ne prétendons pas être des futurologues, mais nous gardons les yeux ouverts, grâce au think tank, et grâce à l’intelligence collective que permet la communauté d’affaires, pour dire aux entreprises : en ce moment, parmi toutes les choses qui s’échafaudent, voici celles qui peuvent être les plus fécondes pour votre activité au regard des ambitions, des objectifs, des valeurs que vous nous avez décrits. L’innovation managériale c’est ça : c’est dire que le management doit sans cesse évoluer face à une transformation continuelle. Nous accompagnons donc les entreprises à ajuster leur management par rapport à ce qui est en train de se passer.
Vous expliquez travailler en intelligence collective au sein d’une communauté d’affaires, pouvez-vous nous en dire plus ?
La promesse de Blooming Partners c’est « nous butinons dans les modèles émergents les pollens de votre croissance soutenue ». A l’évidence, il serait très ambitieux de prétendre tenir cette promesse seuls. Face aux problématiques systémiques et complexes que l’on rencontre, nous devons aller chercher d’autres regards, et pas seulement apporter un ensemble de compétences technologiques, juridiques, communicationnelles… Pour ce faire, on s’entoure d’entreprises de services professionnels que l’on côtoie depuis des années et avec qui nous partageons des valeurs, des convictions et un passé professionnel fécond.
Quand il s’agit de répondre pour un client à une problématique donnée, l’intelligence collective permet de proposer une démarche plus complète, plus juste, plus robuste et plus durable que si nous avions été seuls, même en étant hyper intelligent. Ici ce n’est pas qu’une question d’intelligence, c’est une question de croiser des regards pour trouver une solution intelligente. BuddyTree est donc la communauté d’affaires dans laquelle opèrent vingt à trente entreprises qui croisent leur angle de vue et mutualisent leurs compétences et leurs réseaux.
Pouvez-vous nous parler du think tank auquel vous êtes adossé ?
On s’est dit que pour sortir d’une approche solutionniste propre à chaque situation et dégager des principes universels, il fallait que l’on se rapproche d’universitaires, de professionnels de la prise de recul, de la production de connaissances, pas des professionnels de la mise en œuvre comme nous. À travers cette collaboration, nous pouvons explorer des idées inédites, les confronter au monde réel, avant de les retravailler si besoin afin d’arriver à un modèle parfaitement éprouvé, grâce justement à cette collaboration avec notre think tank.
Nous avons donc créé MétaMorphoses, le think and do tank du management disruptif et bienveillant, qui est un organisme non lucratif reconnu d’intérêt général. Il comporte un comité scientifique qui établit un programme annuel de recherche qui produit des outils concrets libres de droits de transformation des entreprises vers plus de valeur sociétale.
Quel est le mode de fonctionnement de ce think tank ?
C’est assez simple : comme c’est un fonds de dotation, d’un côté nous allons chercher des dons pour financer les axes de recherche du programme ; le fait d’être reconnu d’intérêt général permet d’ailleurs la déductibilité fiscale de ces dons. De l’autre côté, le think tank se tourne vers la communauté d’affaires BuddyTree afin de recueillir des propositions de travail. Le think tank joue donc le rôle de donneur d’ordres auprès de consortiums ad hoc de membres de la communauté d’affaires sur chacun de ses sujets de recherche. Cela permet d’orchestrer la communauté d’affaires sur des sujets qui ne sont pas que commerciaux, et cela permet d’assurer à tous ceux qui participent d’être les créateurs d’outils entièrement innovants, sans pour autant investir à perte puisqu’ils sont payés pour le faire.
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