Des solutions pour un environnement de travail mobile

[CONTENU PARTENAIRE] L'augmentation massive du télétravail a continué de faire évoluer les environnements de travail vers plus de mobilité. Pour accompagner les entreprises sur ce sujet, Selceon déploie un ensemble de solutions répondant à sa devise : "rendre flexible ce qui est rigide". Nous avons échangé avec Eric Tavidian, cofondateur de la société.

En quoi consistent les missions de Selceon ?

Selceon accompagne ses clients à travers des missions de conseil, principalement des études d'opportunité technologique ou financière, autour de la transformation des environnements de travail de nouvelle génération, notre cœur de métier historique. Nous intégrons ces solutions en nous appuyant sur les technologies Vmware, et enfin, nous manageons ces infrastructure dans nos datacenters ou encore dans le cloud public

Qui sont vos clients ?

Il n'y a pas de spécificité sur un métier particulier, les architectures que nous proposons s'appliquent à n'importe quel métier. Nous travaillons pour des compagnies aériennes, des cabinets d'avocats, des sociétés financières, des sociétés de bourse notamment, des hôpitaux, des universités. Leur point commun, c’est la criticité de leur système d'information pour leur activité quant à la qualité de service et la continuité du service.

Comment opérez vous la digitalisation des environnements de travail ?

Le poste de travail tel qu'on le connaît dans les entreprises depuis le milieu des années 80 a peu évolué dans la vision qu'en ont les entreprises. C'est souvent un poste de travail qui était fait pour travailler au sein de l'entreprise, sur un bureau entre telle et telle heure, avec peu de flexibilité et de mobilité. Aujourd'hui, nous nous apercevons qu'il y a un phénomène qui a bouleversé cet équilibre, c'est l'apparition des smartphones et des tablettes. Donc des "form factors" massivement mobiles et surtout massivement vendus. Depuis sept ans, le nombre de ventes de postes de travail est en chute libre, et représente à peu près entre 200 et 300 millions d'unités par an. Si on regarde sur la même période l'évolution des achats de smartphones et autres tablettes, il est en perpétuelle croissance, et il pèse un milliard et demi d'unités par an. Donc le monde du mobile supplante celui du poste de travail immobile. Avec la crise du Covid-19, quand il a fallu passer à tout en télétravail, beaucoup d'entreprises ont souffert, mais pas nos clients, ils étaient déjà prêts. Aussi, les éditeurs qui proposent des solutions de management des environnements de travail, ils vont là où le marché est le plus important. Les outils de management du poste de travail se sont portés vers des outils de management des smartphones, qui se sont adaptés pour gérer de la même manière qu'on gère les smartphones, les postes de travail. Ce n'est pas simple car même si on voit cette fusion des environnements, la conception d'un téléphone mobile est assez loin d'un poste de travail. Même si on a la même puissance voire plus, ce sont quand même deux concepts assez différents, avec des contraintes de sécurité différentes. Pour prendre la mesure de cette évolution, rappelons que l’AGC (Apollo Guidance Computer), le premier ordinateur qui a envoyé l’homme sur la lune, pesait 32 kgs et était des dizaines de milliers de fois moins puissant qu’un smartphone d’aujourd’hui !

Partant du même principe, un autre point important mais moins visible, c'est le constat inéluctable que Microsoft n'est plus le premier OS du poste de travail. Sur 1 milliard et demi de smartphones vendu chaque année, comparé aux ventes de PC à hauteur de 300 millions sur une même période, Android peut être considéré comme le 1 er OS du poste de travail .

Et dans ce paysage, qu'apportent vos produits aux clients ?

Nous leur donnons la possibilité de passer de l'ancien monde au nouveau monde, et de ne plus voir d'un côté un smartphone qui est un "form factor" et de l'autre côté un poste de travail, que ce soit un portable, une tablette ou un poste fixe, qui est un autre "form factor". Ce qui est important, c'est l'environnement de travail. C'est le contenu qui permet à l'utilisateur de faire son métier, et ce contenu, il doit pouvoir s'exécuter sur n'importe quelle device, et depuis n'importe où, et à n'importe quelle heure. On passe d'un monde qui était figé à un monde ultra-mobile.

Dans quelle mesure l'augmentation du télétravail et les problèmes de sécurité informatique ont eu un impact sur les demandes qui vous sont faites ?

Les personnes se sont mises à utiliser des ordinateurs portables sans avoir la sécurité de l'entreprise. Et c'est un phénomène avec le BYOD ou le CYOD qui va s'accélérer.

Désormais on ne peut plus protéger son poste de travail et l'entreprise doit se protéger contre ses propres postes de travail, qui deviennent en tant que telle une vulnérabilité. Il faut avoir une autre vision de la sécurité, avec un nouveau paradigme. Il faut donc se pencher sur les dispositifs permettant d'assurer cette sécurité, en nous appuyant sur de nouveaux écosystèmes. « Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés. », pour citer Albert Einstein.

Sur les années à venir, quels vont être les principaux enjeux ?

Il va y avoir deux enjeux majeurs, d'une part la sécurité, et d'autre part la modernisation des applications, le facteur X étant la place l’IA .

Il y aura sans doute de plus en plus de place pour l'intelligence artificielle, tant sur le management que sur la sécurité des environnements de travail. Nous le voyons de plus en plus avec des solutions qui ont des systèmes de plus en plus avancés, qui permettent d'adresser les attaques de type "zero-day". Cela se base notamment sur des analyses comportementales avec des mécanismes assez évolués par rapport à ce qu'on connaît habituellement : nous commençons à entrer dans des niveaux plus élevés de l'intelligence artificielle.

Cette transformation numérique sera terminée quand toutes les entreprises auront modernisé leurs applications. En effet, les entreprises ont un patrimoine applicatif très important. A titre d’exemple, Vmware a estimé qu’une entreprise utilise en moyenne 500 applications pour piloter son activité ! Il faut donc pouvoir continuer à traiter ce patrimoine, d’autant que les entreprises ont une fâcheuse tendance à rajouter des applications, sans pour autant "décommissionner" les anciennes. Dans les prochaines années, elles auront à mener un travail de transformation de ces applications.

C’est le sujet que va adresser également Selceon dans les prochaines années.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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