Démarche RSE/ESG : accompagner les acteurs économiques dans leur transition

En quoi les acteurs économiques sont-ils incités à entreprendre des démarches RSE/ESG ?
Les entreprises, investisseurs et financiers font aujourd’hui face à trois grands types d’enjeux de responsabilité sociétale. Le premier est un enjeu de société. Les citoyens sont de plus en plus attentifs à des questions environnementales (réchauffement climatique, économie circulaire, biodiversité, etc.) et sociales (égalité des chances, parité, employabilité, inclusion, lutte contre la corruption, etc.). Ils attendent désormais un réel engagement des acteurs économiques sur ces sujets.
À cela s’ajoutent de nombreux enjeux business. Ces parties prenantes, toujours plus conscientes de ces problématiques, peuvent être clientes d’une entreprise ou d’un fonds d’investissement. Prenons le cas du monde automobile. Un client automobile peut demander à minima la note ESG d’une entreprise, basée sur un référentiel. Si elle n’est pas suffisamment bonne, l’entreprise est obligée de l’améliorer d’ici 3 ans, sans quoi elle pourrait perdre son statut de fournisseur auprès de son client.
Quant à l’investisseur, ses clients lui demandent maintenant de privilégier des critères extra-financiers. Ils veulent donner du sens à leurs investissements. Enfin, il y a bien sûr un enjeu réglementaire partagé, même si les réglementations n’ont pas touché entreprises et financiers au même moment.
En effet, c’est depuis 2001 et la loi NRE (relative aux Nouvelles Régulations Économiques) que les entreprises françaises sont soumises à des obligations de reporting ESG. Du côté des financiers français, ils n’y sont obligés que depuis 2016, via la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Toutefois, cet écart de 15 ans tend à se résorber. De nouvelles dispositions réglementaires, promulguées par l’Union européenne et la Commission européenne, donnent lieu à des obligations similaires pour ces deux acteurs.
La première directive européenne pour les entreprises ne touchait que 10 000 d’entre elles environ. En 2025, elles seront 50 000 à se plier à ces nouvelles exigences environnementales et sociales.
Avez-vous remarqué des évolutions positives depuis ces dernières années ?
Oui ! Disposer d’une stratégie RSE/ESG, la mettre en œuvre et en rendre compte était jusqu’il y a peu un « nice to have ». C’est devenu aujourd’hui un « must have » pour toute entreprise de taille intermédiaire ou plus grande et pour tous les investisseurs. D’ailleurs, du côté de Tennaxia, notre taux de prise de commandes a augmenté de 60 % en 2021 par rapport à 2020, signe que les demandes s’accélèrent. Le rythme de croissance est pour l’instant le même en 2022. Nous n’avions pas connu une telle croissance depuis les premières années de notre activité. Nous l’attribuons au rapprochement des besoins et des obligations des entreprises avec ceux des financiers.
L’aspect réglementaire va donc prendre de plus en plus d’espace, et tous devront communiquer des informations liées entre elles. En effet, dans le cas d’un fonds d’investissement, ses informations sont en grande partie la consolidation des informations des entreprises présentes dans son portefeuille.
En quoi votre société répond-elle aux attentes des différents acteurs ?
Le logiciel développé par Tennaxia permet de tenir cinq promesses. Les trois premières correspondent aux bases à mettre en place pour bien piloter une démarche ESG/RSE :
● Avoir des données ESG fiables à disposition : notre solution est dotée d’une intelligence embarquée. Elle est capable de fiabiliser les données ESG (elle détecte par exemple les éventuelles erreurs de saisie). Un investisseur peut alors collecter les informations dont il a besoin, en s’assurant qu’elles sont fiables et en les rendant disponibles auprès de ses clients ;
● Bénéficier d’analyses fines grâce à différentes fonctionnalités : grâce à elles, l’investisseur peut identifier, dans un secteur en particulier, les entreprises où la performance sociale est la meilleure. Et donc, là où des actions peuvent être menées. Ces analyses poussées lui permettent d’observer des indicateurs variés, comme l’absentéisme, le taux d’accident, le taux de formation, le pourcentage de femmes occupant des postes de direction, etc. Notre outil donne la possibilité aux investisseurs d’analyser la performance ESG et de bien comprendre leur portefeuille entreprises, tout en gagnant du temps pour créer de la valeur ;
● Préparer les différents rapports RSE de l’entité : mettre au point une communication efficace pour rendre compte de sa démarche.
Ces premiers éléments sont essentiels, mais ils ne sont pas suffisants. Il est important que les entreprises, les investisseurs et les financiers soient capables de se projeter dans le futur, et donc, de se fixer un ou plusieurs objectif(s) pour les années à venir. C’est pourquoi Tennaxia a intégré dans son outil des fonctionnalités permettant de se fixer des trajectoires à suivre.
Enfin, de tels projets ne fonctionnent que si les personnes concernées s’y sentent réellement embarquées. À ce titre, notre logiciel favorise le dialogue et le partage de plans d’action, afin de mettre en place des démarches RSE/ESG toujours plus poussées, adaptées et pertinentes.
Quels sont les critères pour qu’un tel logiciel fonctionne bien ?
Une bonne expérience utilisateur facilite au maximum les démarches. Chaque acteur est ainsi encouragé à poursuivre ses efforts. Le logiciel se doit donc d’être ergonomique. Il faut aussi savoir se renouveler en permanence ! Les technologies et les habitudes changent constamment. Cette réalité implique une agilité et une grande flexibilité de notre part pour proposer une solution d’actualité, capable de répondre aux attentes et aux besoins de nos clients.
Or, si la prise en main du logiciel se veut simple, c’est l’inverse du côté technique. Un tel système repose sur de nombreux calculs mathématiques spécifiques. Ils s’appliquent à des données variées (numériques, questions à choix unique, questions à choix multiples, notes, calcul des émissions de CO2 et estimation des incertitudes, etc.). Le moteur de calcul doit donc être assez robuste pour traiter toutes les thématiques de la RSE, ce qui en soi, représente un gros pari technique.
À quels moments vos clients peuvent-ils solliciter l’aide de vos consultants ?
En amont ou en aval de la mise en place du logiciel ! En amont, les entreprises peuvent les solliciter pour connaître les indicateurs à suivre et mettre en œuvre une stratégie RSE réellement adaptée. Quant aux investisseurs, ils font face à des demandes variées. Tennaxia rédige pour eux un protocole de reporting, afin de les aiguiller sur les informations à rechercher.
En aval, il est important de comprendre ce qu’on fait de la donnée, pour pouvoir rendre compte de la performance. Tennaxia se positionne alors comme partenaire de confiance pour déterminer les informations à mettre en évidence dans un rapport ESG.
D’après vous, que pourrait-on mettre en place dès demain ?
Le benchmark pourrait être facilité entre les entreprises d’un même secteur ! À l’avenir, il serait intéressant de les comparer sur des sujets ESG. Pour y arriver, il faudra mettre en place un système capable d’échanger les données plus facilement entre chaque entité. À l’échelle de Tennaxia, nous souhaitons faire grandir notre entreprise, nos équipes, et anticiper les futures préoccupations des parties prenantes, et donc, des acteurs économiques.
Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.