Bienvenue dans l’ère du management de transition

Qu’est-ce qui amène un dirigeant ou un DRH à se tourner vers le management de transition ?
Les entreprises aujourd’hui se posent de nouvelles questions : est-ce que cela fait du sens d’être « propriétaire » de tous les talents ? A contrario, n’est-ce pas plus pertinent et agile de se tourner vers une organisation ouverte ? Vais-je pouvoir financer à long terme un cadre de haut niveau pour un projet à court terme ?
Le management de transition sécurise les entreprises et accélère les projets. La plupart des entreprises fonctionnent désormais en mode projet, la gouvernance est beaucoup moins linéaire, ce qui favorise l’envie d’avoir recours au management de transition.
Par exemple, vous avez une Business Unit à externaliser, une fois que le projet est terminé mené par un manager expérimenté à forte valeur ajoutée, il n’a pas forcément sa place à long terme dans votre organisation. Nous intervenons donc en mode mission, pour des périodes transitoires entre 3 et 24 mois dans des contextes de crise, de transformation, ou d’accompagnement du développement.
Entre recrutement et manager de transition, quel équilibre trouver ?
Pour les DRH, c’est très complémentaire, c’est un facteur d’agilité et de réactivité.
Cela permet aussi de prendre son temps pour trouver le bon profil si ensuite un recrutement est nécessaire on ne tombe pas dans le piège de baisser ses exigences pour absolument recruter un cadre suite à ce que j’appelle « un trou dans la raquette » !
Mais nous devons poursuivre « l’évangélisation » en France car 20% des entreprises ont recours à notre métier versus 70% aux Pays Bas, 50% aux UK et 30% en Allemagne.
Autres challenges qui nous passionne : amener les clients à renforcer leur recours au Management de Transition pour des postes sur des fonctions de top-management (membres du COMEX d’entreprises du SBF 120, par exemple) et augmenter la part des femmes dans cette activité qui ne représentent actuellement qu’un peu plus de 20 % des managers.
Comment parvenez-vous à trouver le meilleur talent en 8 jours en moyenne après la formulation du besoin, en France comme dans le monde ?
Notre force chez Valtus c’est notre vivier de talents qualifiés, vaste et diversifié. Nous disposons de 15 000 profils dont nous avons une connaissance très fine en « hard skills » comme en « soft skills. » Notre sourcing de manager passe par un parcours d’acquisition très affiné et qualitatif : d’abord le portail digital, puis des entretiens approfondis et réguliers avec l’une de nos 15 « Talent Consultant ».
De l’autre côté, nos 27 associés en contact avec les entreprises, de part leur poste de direction occupés en ETI ou en grands groupes, possèdent une bonne culture de l’entreprise pour voir les exigences associées à une mission, évaluer les attendus, les qualifications requises, les critères de réussite, le contexte…
Cette organisation unique sur le marché nous assure la pertinence de notre proposition de candidat et le traitement du besoin client en temps réel.
Quels sont vos engagements vis-à-vis de vos clients ?
Nous sommes dans une logique de résultat c’est pourquoi un suivi entre le client, le manager de transition et l’Associé Valtus est réalisé tout au long de la mission : du démarrage jusqu’à la synthèse. Et ce grâce à des méthodologies et des outils de suivis certifiés.
Quelles sont vos ambitions sur le marché du management de la transition ?
Nous sommes les seuls sur le marché à posséder cette chaine de valeur intégrée avec un déploiement à l’international. Nous sommes soutenus par des fonds d'investissements, notre forte croissance étant associée à une stratégie de développement en Europe (France, UK, Suède, Finlande et Danemark, pour le moment).
Du côté des mangers, quel est le profil type ?
Nous disposons de deux catégories de managers : les managers de transition de profession, et les managers de transition d’opportunité, en phase de mobilité professionnelle.
Puisque nous exigeons un niveau élevé et expérimenté type Comité de direction, nous missionnons principalement des seniors (moyenne d’âge de 54 ans).
Toutefois, de plus en plus de quadragénaires, s’intéressent à ce nouveau mode collaboratif alternatif.
Nous sommes de reflet de la société et de la transformation de l’emploi. La tendance va vers une hybridation des parcours avec des managers qui alternent des périodes de missions de management de transition et des périodes de collaboration en CDI.
Ce qui attire les managers, c’est l’adrénaline, le goût du challenge, c’est très stimulant. Ils se sentent libre de choisir leur niveau de défi et de mission, il y a moins d’enjeu politique, de plan de carrière. Ils se positionnent davantage dans une logique de contribution, de transmission, leur périmètre est bien défini et ils se sentent mieux écoutés par le client dans ce contexte.
Quels sont vos valeurs et engagements RSE chez Valtus ?
Je tiens à parler de la Fondation Valtus que nous avons créé il y a 5 ans pour accompagner les jeunes qui pour 25% ne trouvent pas de travail. Nous les accompagnons individuellement et en groupe pour renforcer leur confiance, leur apprendre à valoriser leur savoir-faire, et savoir-être, nous les aidons également via notre réseau pour trouver des opportunités. La Fondation est ouverte à tout type de projet professionnel et propose un parcours sur 3 mois. A ce jour plus de 100 jeunes ont été accompagnés et 85% d’entre eux ont décroché un contrat ou se sont engagés dans un nouveau projet en reprenant une formation.
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