Pyrex veut redonner à la verrerie Duralex "la place qu'elle n'aurait jamais dû abandonner"

Interrogé ce vendredi sur BFM Business, le PDG de Pyrex est revenu sur la reprise d'un concurrent en grande difficulté, Duralex. Et l'ambition ne manque pas pour relancer la marque. 

Voilà de quoi relancer une entreprise moribonde: des investissements, des emplois et un optimiste solide. Après avoir obtenu la reprise de la célèbre verrerie Duralex, le groupe Pyrex entend lui redonner des couleurs très rapidement. 

"Duralex est une marque exceptionnelle dans un marché où il y a beaucoup de demande", résume ce vendredi sur BFM Busines, José Luis Llacuna, PDG de Pyrex. Mieux, le groupe spécialisé dans son verre thermorésistant veut remettre cette "belle marque" Duralex "à la place qu'elle n'aurait jamais dû abandonner". Une place aux côtés de Pyrex qui rappelle les premières heures des marques, lorsqu'elles étaient toutes les deux des filiales de Saint-Gobain. 

La célèbre verrerie du Loiret a "souffert d'un manque d'investissement sur la marque" et d'un "manque de stratégie commerciale claire", explique aujourd'hui José Luis Llacuna. 

Produire plus et surtout mieux

Comment veut-il relancer l'entreprise? "C'est très simple et très basique" explique le patron. "Vendre mieux, vendre plus et produire mieux". Cela passe d'abord par produire plus. 

Duralex est à 50% de sa capacité de production. Nous prévoyons de l'emmener à minimum à 75% de sa capacité de production dans les 4 ans" détaille-t-il, confirmant son intention "de recruter un minimum de 40 personnes dans les années à venir" pour assurer cette cadence.  

Ensuite, il s'agira de mieux déployer la marque. Quand Pyrex fait ses meilleures ventes, après la France, au Royaume-Uni et en Russie, Duralex n'est pas présent ou très peu dans ces pays. Sans jamais confondre les marques, mais pour porter le drapeau du Made in France avec orgueil et honneur partout dans le monde. 

Thomas Leroy Journaliste BFM Business