Job’N’Roll : Faire matcher efficacement les start-up et les jeunes diplômés qualifiés

Le baromètre 2022 de France Digitale et EY sur la performance économique et sociale des start-up en 2021 montre que ces dernières poursuivent leur croissance malgré le contexte économique actuel. En revanche, ces entreprises rencontrent des difficultés de recrutement de candidats compétents. Face à ces enjeux, Job’N’Roll met en relation jeunes talents exigeants et start-up dont les profils correspondent, évitant de perdre du temps dans le recrutement.

Satisfaire les jeunes et les recruteurs

Si les start-up bénéficient d’un bon climat économique malgré la conjoncture actuelle, le recrutement des jeunes talents demeure difficile. Pour répondre à cette problématique, Job’N’Roll met en relation les jeunes ayant des diplômes et compétences adaptées aux start-up et les employeurs recherchant un profil particulier pour leur entreprise.

« Nous ciblons principalement les métiers de commerciaux (sale) et de relation client (customer success), explique Sarah Tondji, CEO de Job’N’Roll. Nous sommes un chasseur de talents et essayons de trouver les meilleurs pour l’écosystème start-up, de la tech et du digital. Cela concerne aussi bien les profils juniors que très expérimentés, les head off. Par ailleurs, les jeunes sont eux aussi de plus en plus exigeants avec une certaine forme d'entrepreneuriat qui s’installe dans le salariat, avec un besoin de confort et de liberté. Nous cherchons à satisfaire les besoins des jeunes et des start-up à la fois. »

Pour ce faire, l’équipe de Job’N’Roll, composée d’un peu moins de dix collaborateurs recherche des profils adaptés sur toutes les plateformes, l'objectif étant d’être le plus rapide et agile en fonction des besoins du recruteur et du candidat. Mais Job’N’Roll permet cette relation jeune-employeur principalement sur son site Internet.

« Les candidats et les recruteurs remplissent leurs données et l’idée est de faire matcher l’offre et la demande de la manière la plus pertinente possible. Cette recherche est digitalisée pour les candidats et les entreprises, donc plus simple », poursuit Sarah Tondji.

De travail étudiant à emploi qualifié en start-up

L’histoire de Job’N’Roll a commencé à Los Angeles, sept ans auparavant. « Mon associée Fawzi et moi faisions alors le même travail étudiant. Nous avons constaté de grosses lacunes entre l’offre et la demande de l’emploi étudiant. Nous avons donc eu l’idée de créer une plateforme qui répondrait à cela. Au début, il s’agissait de jobs étudiants, maintenant, Job’N’Roll se concentre sur des emplois plus qualifiés pour les start-up », raconte Sarah Tondji.

Job’N’Roll ne cesse de grandir et souhaite être une trentaine de collaborateurs fin 2023, début 2024. L’entreprise souhaite faire une levée de fonds d’un million d’euros auprès d’investisseurs dans l’année à venir.

Le chiffre d’affaires des start-up françaises a progressé de 23% entre 2020 et 2021, a révélé le baromètre France Digitale et EY. Néanmoins, subsiste la difficulté de recruter des jeunes (25-30 ans) disposant des compétences adaptées au secteur. Job’N’Roll, met en relation les start-up et les candidats, après avoir filtré les bons profils, notamment dans le sale et les customer success.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec OpenMédias. La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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