Plus d'un Français sur deux a déjà réduit son propre budget afin de nourrir son chien

Les amoureux des chiens sont prêts à tout pour les boules de poils et vont, parfois, jusqu'à se priver pour permettre à leurs animaux de manger correctement. C'est du moins le cas pour 51% des maîtres interrogés pour une étude.

Il est le meilleur ami de l'être humain, et est bien souvent considéré comme un membre à part entière de la famille. Un fait qui pourrait expliquer que plus d'un propriétaire de chien sur deux en France a déjà restreint son propre budget afin de privilégier celui dédié à l'alimentation de son animal, comme le détaille une étude FLASHS commandée par la marque de croquettes Pro-Nutrition.

Dans l'enquête, publiée ce jeudi 27 mars, il est indiqué que 33% des maîtres ont parfois pu réduire leur budget, lorsque 18% affirment l'avoir régulièrement fait. Un chiffre analysé à la lumière du contexte d'inflation en France depuis 2022, certes, mais qui décrit malgré tout une tendance au "sacrifice" des propriétaires de chiens.

"Confrontés ces dernières années, notamment en 2022 et 2023, à une forte inflation sur les produits alimentaires en général, les propriétaires de chiens ont également dû faire face à la hausse des prix sur la nourriture destinée à leurs animaux. Une situation qui a conduit plus de la moitié des maîtres interrogés (51%) à réduire leurs propres besoins pour garantir l’équilibre nutritionnel de leur compagnon à quatre pattes", précise ainsi l'étude.

Les jeunes femmes se restreignent davantage

Parmi ces propriétaires qui confient avoir réduit leur budget personnel pour nourrir leur chien, 57% sont des femmes et 78% sont âgés de 18 à 24 ans. Un chiffre surprenant au regard de la situation financière parfois précaire de la population appartenant à cette tranche d'âge.

"Pour les propriétaires très attentifs à leur propre alimentation, le meilleur moyen de montrer leur amour à leur chien est de lui offrir une alimentation saine et adaptée", détaille l'étude.

Pourtant, ils sont 63% à penser que leur animal possède le poids idéal pour son gabarit, quand bien même celui-ci s'avère être en surpoids ou obèse (en fonction de "silhouettes" décrites). Exit alors les "il est juste un peu enrobé" ou "son pelage fait diversion", car non, un animal obèse ne va pas bien.

Et en ce sens l'étude révèle que 44% des maîtres n'appliquent qu'en partie ou alors pas du tout les conseils délivrés par les vétérinaires, des professionnels donc, en matière de nutrition. Paradoxal.

Pourquoi l'alimentation animale subit une telle inflation ?

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"À l’évidence, la notion de poids idéal reste sujette à interprétation", conclut Pro-Nutrition qui précise également que 49% des propriétaires de chiens aiment faire plaisir à leur animal avec des friandises.

Camille Dubuffet